Le Réseau national de lutte contre la corruption (REN-LAC) organise du 1er au 10 décembre 2012, la 7e de ses Journées nationales de refus de la corruption (JNRC). Afin d’informer les journalistes des contours de cette activité, le REN-LAC a animé une conférence de presse, le mardi 4 décembre 2012 à Ouagadougou.
Selon le secrétaire exécutif du REN-LAC, Claude Wetta, la corruption sévit dans tous les secteurs d’activités au Burkina Faso, entravant le développement économique et social du pays. Il a soutenu quel la corruption engendre l’injustice et constitue une source d’instabilité sociale. C’est pour cette raison que le REN-LAC organise du 1er au 10 décembre, la 7ème édition de ses journées nationales de refus de la corruption. « L’objectif de ces journées est de sensibiliser les citoyens du monde et leurs dirigeants à comprendre les enjeux des problèmes relatifs à la corruption, à ses graves conséquences et aux solutions à mettre en œuvre pour prévenir le fléau et l’endiguer », a déclaré le secrétaire exécutif du REN-LAC.
Il a cité les acquis de la lutte contre la corruption, engrangés, les éditions précédentes. M. Wetta a expliqué que depuis la tenue de la 6ème édition des Journée nationales de refus de la corruption en 2011, beaucoup d’évènements sont intervenus dans cette lutte au niveau national. « En début d’année 2012, M. Ousmane Guiro, alors Directeur général (DG) des Douanes du Burkina Faso a fait l’objet d’arrestation et de limogeage, suite à la découverte d’une somme d’argent d’environ 2 milliards de F CFA », a témoigné M. Wetta. Il a souhaité que l’État s’engage d’avantage dans la lutte contre la corruption aux pays des hommes intègres, car de son avis, la volonté politique est absente dans ce combat. « C’est la volonté politique qui manque le plus », a regretté le secrétaire exécutif du réseau. C’est pourquoi, les acteurs de la lutte contre la corruption se sont mis en synergie pour endiguer ce fléau.
Claude Wetta a par ailleurs, annoncé aux journalistes que certains partenaires comme le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) constituent les organes de la mise en œuvre de cette commémoration au niveau mondial. Il a également étalé le programme d’activités des journées. Entre autres activités, il y a un panel sur le thème central qui est « Place et rôle des acteurs publics, de la société civile, du secteur privé et du Système des Nations unies dans la lutte contre corruption au Burkina Faso », des activités de sensibilisation et de plaidoyer, des conférences publiques sur « La répression disciplinaire et pénale de la corruption des agents publics » dans les écoles.