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Le grand chancelier et le président de la CENI chez le chef de l’Etat

Publié le vendredi 7 novembre 2014 | Sidwaya

© aOuaga.com par G.S
Audiences du chef de l`Etat de la transition : le président de la CENI chez le lieutenant-colonel Zida
Vendredi 7 novembre 2014. Ouagadougou. Conseil économique et social (CES). Le chef de l`Etat de la transition, lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, , a reçu en audience le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélemy Kéré

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Le chef de l’Etat le Lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida s’est entretenu à tour de rôle avec le grand chancelier des ordres burkinabè et le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le vendredi 7 novembre 2014 à Ouagadougou.

Le chef de l’Etat poursuit ses concertations en vue d’un retour rapide à une vie institutionnelle normale. Ce vendredi 7 novembre c’était au tour du grand chancelier des ordres burkinabè et du président de la CENI d’être reçus en audience par le ‘’nouveau locataire’’ du Conseil économique et social.

Dans des entretiens d’un peu plus d’une demi heure chacun, Mamadou Djerma et Me Barthélémy Kéré se sont fait, une meilleure connaissance de la situation nationale actuelle. « Ce sont des jeunes qui sont au pouvoir ; ils m’ont appelé pour me faire un compte rendu des décisions qu’ils ont eu à prendre concernant la situation. Je les ai écoutés et leur ai prodigué des encouragements », a juste confié M. Djerma à sa sortie d’audience.

Plus expressif que son prédécesseur, le président de la CENI a affirmé être venu « s’entretenir avec les autorités pour savoir ce qui se passe ». « Ils ont bien voulu nous informer des discussions et concertations actuelles en vue de parvenir à une reprise normale des institutions dans de meilleurs délais », a indiqué Me Kéré.

Concernant le rôle de son institution dans le processus en cours, le patron de la CENI a expliqué que celui-ci sera défini dans le cadre de la transition. Toutefois, a-t-il souligné, « Il va falloir poursuivre la réflexion et l’organe quelconque qui va se charger des élections va nécessairement s’occuper de cette tâche ».

Mais serait-il disposé, lui, à assumer la fonction de président de la transition si le choix était porté sur sa personne ?

« Il faut d’abord une charte de la transition pour que l’on sache quel est le profil du futur président, que les acteurs s’entendent sur le nom de celui-ci et c’est à partir de ce moment qu’il sera connu », a-t-il répondu.

Voro KORAHIRE