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Prise en charge médicale des blessés de l’insurrection populaire : EBOMAF offre 6 millions de francs CFA au CHU-Yalgado
Publié le vendredi 7 novembre 2014  |  Le Quotidien
Manifestations
© aOuaga.com par G.S
Manifestations violentes à Ouaga : le MPP au chevet des blessés
Lundi 3 novembre 2014. Ouagadougou. Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo. Le premier vice-président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Simon Compaoré, est allé rendre visite aux blessés des violentes manifestation du 30 octobre contre le projet de loi portant révision de la Constitution




Le groupe EBOMAF a offert 6 millions de francs CFA à l’hôpital Yalgado Ouédraogo, pour contribuer à la prise en charge médicale des blessés de l’insurrection populaire, du 30 octobre 2014. Cette somme a été remise en espèces au directeur général de l’hôpital, le 6 novembre 2014, par le chef-comptable du groupe EBOMAF, Ousséni Tapsoba.

Il y a juste un mois, l’hôpital Yalgado Ouédraogo recevait un appui inestimable du groupe EBOMAF relatif à la prise en charge des éventuels cas de la maladie à virus Ebola, en vue de la construction d’un local d’isolement. Bien que touché par les actes de vandalisme et de pillage liés à l’insurrection populaire, du 30 octobre 2014, le groupe EBOMAF a tenu à apporter son soutien aux victimes. Pour ce faire, le groupe a remis une somme de 6 millions de francs CFA à l’hôpital Yalgado Ouédraogo, le 6 novembre 2014. En effet, « rien ne vaut une vie. Au delà de cette modeste contribution pour améliorer la prise en charge des victimes liée à l’insurrection populaire, nous tenons à témoigner toute notre compassion aux différentes familles qui ont compté en leur sein des morts et des blessés ». C’est en ces termes que le chef comptable du groupe EBOMAF, Ousséni Tapsoba, a adressé ces sincères condoléances à certaines familles et prompt rétablissement à d’autres. Au jour du 6 novembre, 24 blessés, parmi les 189 sont toujours hospitalisés au CHUYO, selon le directeur de l’hôpital, Robert Sangaré. Certains bien que libérés, reviennent toujours pour les soins, tandis que d’autres sont en attente d’intervention. Cette somme vient donc à point nommé, car beaucoup de malades seront soulagés. « En termes de décès, 8 ont été enregistrés, mais avec les passations des gardiens, 2 corps ont été enlevés par les familles. En ce qui les concerne ceux qui restent, nous attendons toujours les indications des autorités », a laissé entendre Robert Sangaré. Selon lui, ils sont en concertation pour voir dans quelles mesures un communiqué global de ce qui sera décidé, pourra être donné aux familles des victimes. Robert Sangaré a profité de l’occasion pour remercier toutes les bonnes volontés qui ne cessent de se manifester, depuis le début des évènements. « Dans ces genres de circonstances, la solidarité nationale est le meilleur moyen de nous réconcilier et en même temps permet à l’hôpital d’assurer une meilleure prise en charge des blessés. Nous avons donc créé un comité de gestion des blessés et des dons » a t-il dit. Grâce aux multiples aides que reçoit l’hôpital, les blessés pourront être pris en charge gratuitement jusqu’au bout. Robert Sangaré n’a pas manqué de témoigner sa reconnaissance au groupe EBOMAF pour son geste, ainsi que sa solidarité à leur endroit, car dans les manifestions le groupe a été aussi victime d’actes de vandalismes et pillages1
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