Politique
Burkina: le délai de 15 jours imposé pour la transition "n’engage que l’Union africaine" (Zida)
Publié le jeudi 6 novembre 2014 | AFP
© aOuaga.com par G.S
Burkina : première conférence de presse du chef de l`Etat de la transition Jeudi 6 novembre 2014. Ouagadougou. Conseil économique et social (CES). Le chef de l`Etat de la transition, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, a animé sa toute première conférence de presse depuis son arrivée aux affaires le 31 octobre après la démission forcée de Blaise Compaoré de ses fonctions de président du Faso |
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Ouagadougou - Le délai de 15 jours imposé par l’Union africaine au Burkina Faso pour parvenir à une transition civile "n’engage que" l’organisation panafricaine, a affirmé jeudi le lieutenant-colonel Isaac Zida, l’actuel homme fort du pays, sans toutefois exclure de passer le relais plus rapidement.
"Le délai qu’on nous a imposé (...) ce n’est pas véritablement une préoccupation pour nous", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.
"L’UA peut dire +dans trois jours+, ça n’engage que l’Union africaine. L’important, c’est de parvenir à un consensus pour aller au bout d’une année sans problème et faire des élections dont les résultats seront acceptés par tous", a-t-il ajouté.
L’ancien numéro 2 de la garde présidentielle n’a toutefois pas exclu de rendre le pouvoir aux civils avant ce délai de deux semaines. "Si demain nous avons une personnalité consensuelle, nous n’allons pas attendre l’UA", a-t-il lancé.
L’Union africaine avait menacé lundi le Burkina Faso de sanctions si les militaires, qui se sont emparés du pouvoir vacant après la démission forcée du
président Blaise Compaoré le 31 octobre, ne remettaient pas le pouvoir aux
civils dans les deux semaines.
Le lieutenant-colonel Isaac Zida, désigné par l’armée le 1er novembre,
s’était engagé mardi à "remettre le pouvoir au civils", s’avançant sur un
délai de "15 jours", selon des déclarations rapportées par un chef
traditionnel et un responsable syndical.
"Nous n’avons pas peur des sanctions. Nous prêtons davantage attention à la
stabilité et à la paix pour les habitants du Burkina. Les sanctions ne sont
pas vraiment notre souci en ce moment", a assuré le lieutenant-colonel Zida.
Mercredi, l’armée, l’opposition, la société civile, ainsi que les chefs traditionnels et religieux, ont conclu un accord, sous l’égide d’une médiation ouest-africaine, pour "la formation d’un gouvernement de transition pour une période d’un an" et "l’organisation d’élections présidentielle et législatives d’ici novembre 2015".
ls ont échoué en revanche à s’entendre sur le choix d’une personnalité
pour conduire cette transition.
bur-de/tmo
Armée/Transition: le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida donne une conference de presse Publié le: 6/11/2014 | aOuaga.com Radio |
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