Politique
Burkina : Raël salue le départ de Blaise Compaoré
Publié le jeudi 6 novembre 2014 | APO
© Présidence par DR
Taïwan : Blaise Compaoré rencontre la communauté burkinabè et le personnel de l`ambassade Dimanche 12 octobre 2014. Taipei (Taïwan). Au dernier jour de sa visite à Taïwan, le président du Faso, Blaise Compaoré, a rencontré la communauté burkinabè vivant dans ce pays et le personnel de l`ambassade du Burkina à Taïwan |
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Ouagadougou - Raël, leader spirituel du Mouvement Raëlien International (MRI) (http://www.rael.org), se réjouit du départ de l'ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, d’après un communiqué publié par le MRI. « Il était temps que ce dictateur, si soumis au Vatican et aux anciennes puissances coloniales, notamment la France, s’en aille, et qu’un véritable leader Kaman [terme indigène pour « africain »] expulse les puissances occidentales du Burkina Faso », a-t-il déclaré. Brigitte Boisselier, PhD, porte-parole du Mouvement raëlien, a ajouté : « La loyauté [du président Compaoré] envers la France et le Vatican a probablement incité le gouvernement burkinabé à refuser de nous donner la permission d’ouvrir notre hôpital ‘Kamkasso’ de Clitoraid. Inspiré par Raël et financé par Clitoraid, l’hôpital a été construit à Bobo-Dioulasso afin d’aider les victimes de mutilations génitales féminines. Il est prêt à ouvrir ses portes depuis plus d'un an, mais le ministre de la Santé a ignoré notre demande, alors que nous manquons cruellement de telles infrastructures dans le pays. Ce n’est là qu’un exemple de la manière dont l'ancien président a ignoré les besoins de son peuple au profit de l’agenda politique ». Raël a également formulé des recommandations spécifiques : « Les nouvelles autorités du Burkina Faso devraient demander à la Suisse de bloquer tous les comptes bancaires appartenant à Blaise Compaoré », a-t-il indiqué. « Pour favoriser les intérêts néocolonialistes français, il pourrait avoir reçu une somme d'argent considérable de l’ancien colonisateur qu’était la France. »
Faisant allusion aux chefs militaires qui dirigent désormais le Burkina Faso, il a déclaré : « Une armée ne doit jamais diriger un pays quel qu’il soit. Une armée n’a pas été élue. Son rôle est de défendre le pays contre les agressions étrangères, et non d’imposer une forme quelconque d'ordre à la population civile. Lorsque cela se produit, le résultat est invariablement une dictature terrible. »
Lors de visites au Kama, Raël a recommandé la dissolution des frontières coloniales afin de créer une nouvelle entité, les Royaumes Unis de Kama. « Tous les dirigeants traditionnels de Kama devraient s'unir et rassembler leurs peuples au sein d’une confédération pacifique fondée sur le respect des anciennes tribus et coutumes [du continent], supprimant ainsi tous les conflits locaux actuels qui sont le produit des frontières arbitrairement tracées par les colonisateurs », a-t-il ajouté.
Distribué par APO (African Press Organization) pour le Mouvement Raélien International
N.B : la titraille est du site
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