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Réparation des séquelles de l’excision
Publié le jeudi 6 novembre 2014  |  Sidwaya
Journée
© Autre presse par DR
Journée nationale de lutte contre la pratique de l’excision




Le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision (SP/CNLPE) a lancé, à Manga, le 4 novembre 2014, des campagnes et formations des agents de santé aux possibilités de réparation des complications et des séquelles de l’excision, au Centre-Sud.

Le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision (SP/CNLPE) ne faiblit pas dans ses campagnes de sensibilisation et de formation à question des Mutilations génitales féminines(MGF). En effet, au regard de la persistance du fléau malgré les actions qui se mènent en faveur de son abandon, le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, à travers le SP/CNLPE, veut accentuer la lutte et permettre aux victimes de recouvrer leur intégrité physique. Dans cette dynamique, ledit département a initié des campagnes et des formations des agents de santé aux possibilités de réparation des complications des séquelles de l’excision dans toutes les régions du Burkina Faso. L’étape du Centre-Sud se tient du 4 au 8 novembre 2014, à Manga. Selon la Secrétaire permanente du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision, Reine Bertille Sakandé, la prise en charge des séquelles de l’excision est l’une des stratégies adoptées par sa structure. Laquelle stratégie, a-t-elle poursuivi, nécessite le renforcement des capacités des agents de santé déjà en fonction dans les formations sanitaires privées et publiques. C’est ce qui justifie l’initiative de cette campagne de formation, hautement appréciée par les techniciens de la santé. « Nous voulons que les femmes victimes des complications des séquelles de l’excision ne se déplacent plus pour aller à Ouagadougou pour se faire réparer », a confié Reine Bertille Sakandé avant d’inviter les concernés à se faire dépister et de procéder à des réparations, s’il y a lieu. Des objectifs poursuivis par cette session, il se dégage l’appropriation des concepts aux MGF par les participants, l’identification des différents types ou degrés d’excision, l’identification des conditions et des dispositions à prendre pour la réparation des séquelles et la maîtrise des techniques y relatives. Le principal formateur, le professeur Michel Akotionga, par ailleurs expert de l’OMS pour les MGF, il s’agira également de revisiter l’anatomie de la femme, la physiologie des organes génitaux, mais aussi de passer au peigne fin la technique de réparation chirurgicale de façon pratique. « Le volet pratique va permettre aux agents de santé de s’imprégner véritablement la technique de réparation», a rassuré le professeur Akotionga. Ils sont, selon les organisateurs, 25 agents de santé, notamment des médecins formés en chirurgie essentielle, des attachés de santé, des maïeuticiens, des gynécologue-obstétricien, qui bénéficieront de cette formation, dans le Centre-Sud. Le gouverneur de la région du Centre-Sud, Laurent Lamine Traoré a invité les participants à la rencontre à s’approprier les termes de la formation afin d’apporter leur contribution à l’atteinte des objectifs du ministère en charge de la question. Par ailleurs, tous ont réitéré leurs engagements à travailler, en synergie, afin d’atteindre le risque zéro en termes de pratique de l’excision au «pays des Hommes intègres ».


Soumaïla
BONKOUNGOU
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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