Politique
Burkina Faso: la majortié de l’ancien régime "disponible" à travailler avec les autorités de la transition
Publié le mercredi 5 novembre 2014 | Xinhua
© aOuaga.com par G.S
Echec du dialogue politique : le Front républicain garde la main toujours tendue Mercredi 8 octobre 2014. Ouagadougou. Splendid hôtel. Les premiers responsables du Front républicain ont animé une conférence de presse pour annoncer la disponibilité de ce regroupement de ce partis à négocier malgré l`échec du dialogue politique inclusif entre la majorité présidentielle et l`opposition. Photo : Assimi Kouanda, co-président du Front républicain |
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OUAGADOUGOU - Les partis et formations politiques de la majorité de l'ancien régime de Blaise Compaoré se disent "disponibles" à travailler avec les nouvelles autorités de la transition pour aboutir à des élections libres et transparentes.
Dans un communiqué rendu public mardi, le Secrétaire national exécutif du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, de l' ancien régime renversé), Assimi Kouanda a indiqué que tous les partis politiques qui soutenaient le programme de Blaise Compaoré sont prêts à travailler avec les autorités de la transition pour la reconstruction du pays.
Selon lui, les partis politiques de la majorité marquent leur totale disponibilité à travailler avec les autorités de la transition [...] dans un Etat de droit, où seul le peuple souverain confère à chaque parti qui ambitionne gérer le pouvoir d'Etat, sa juste place, à travers des élections libres, ouvertes, démocratiques et transparentes.
Après 27 ans de pouvoir, le régime de M. Compaoré a été renversé le 30 octobre dernier par une insurrection populaire, alors que ses proches s'affairaient, via le vote des députés à lui offrir un nouveau mandat en 2015.
Blaise Compaoré qui n'a pas pu théoriquement achevé son mandat en novembre 2015, s'est réfugié en Côte d'Ivoire et ses proches dispersés dans plusieurs autres pays de la sous-région et en Europe.
"En acceptant de se retirer du pouvoir, en dépit du mandat dont le peuple l'a investi démocratiquement, il était avant tout soucieux de la préservation de la paix sociale, si chère à notre pays", indique le communiqué.
Au cours de l'insurrection populaire, des biens des individus soupçonnés d'être proches de l'ancien régime ont été vandalisés et pillés et leurs domiciles saccagés.
"La Majorité dit marquer sa solidarité envers toutes les personnes victimes de destruction ou de pillage de leurs biens et outils de production [...] et espère qu'ils trouveront l'énergie nécessaire pour repartir de l'avant et surpasser cette dure épreuve", a ajouté M. Kouanda.
Depuis la chute de Compaoré, la transition est assurée par l' armée. La société civile, l'opposition politique et la communauté internationale exigent une transition civile et démocratique dans un délai de deux semaines.
Le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, assurant la présidence de la transition a rassuré que l'armée passera la gestion du pays dans les "plus brefs délais".
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