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Burkina: le lieutenant-colonel Zida veut une journée de deuil national en hommage aux victimes
Publié le mardi 4 novembre 2014  |  AFP
Concertations
© aOuaga.com par G.S
Concertations nationales : le chef de l`Etat de la transition rencontre le corps diplomatique
Lundi 3 novembre 2014. Ouagadougou. Ministère des Affaires étrangères. Le chef de l`Etat de la transition, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, a rencontré le corps diplomatique accrédité au Burkina sur la situation nationale




Ouagadougou- L’homme fort de la transition au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Isaac Zida, a proposé mardi qu’une journée de deuil national soit organisée en hommage aux victimes de la crise politique ayant entraîné la chute de l’ex-président Blaise Compaoré.

"Les enquêtes judiciaires ouvertes vont se clôturer le plus rapidement possible pour que les enterrements puissent avoir lieu", a déclaré le chef de la transition burkinabè, mis en place par l’armée. Ensuite sera décidée "la journée nationale des victimes", qui est "tout à fait indiquée", a-t-il estimée.

Isaac Zida s’exprimait à l’occasion d’une visite des deux principaux hôpitaux de Ouagadougou, où plus d’une dizaine de personnes sont mortes et plus de 200 sont arrivées blessées dans les violences qui ont accompagné la crise politique depuis une semaine, selon des sources médicales.

"Certains étaient brûlés, d’autres fracturés. Certains ont reçu des balles", a relevé M. Zida, assurant les blessés de la gratuité des soins.

L’opposition avait demandé lundi une "commission d’enquête" sur les violences, qui selon elle ont fait une trentaine de morts.

Aucun bilan complet des violences dans l’ensemble du pays n’était disponible de source indépendante.

L’homme fort de la transition a par ailleurs appelé à "débaptiser" l’un des deux établissements visités, l’hôpital Blaise Compaoré.

"Tout de suite à la porte (de cet établissement), j’ai remarqué que le nom de Blaise Compaoré a été barré sur une pancarte", a-t-il observé, proposant de "débaptiser l’hôpital", peut-être pour le renommer "en hommage à Hama Arba Dialloa", ancien candidat à la présidentielle et opposant respecté de l’ex-chef de l’Etat, décédé l’automne dernier.


roh-jf/de/mba
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