Dans le cadre de la 7ème édition des journées nationales du refus de la corruption, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a procédé au lancement d’un rapport d’étude mené sur « les présomptions de corruption dans les secteurs des marchés publics. » C’est un document d’une centaine de pages qui illustre les différentes formes de corruption et des recommandations dont la mise en œuvre pourrait limiter l’effet pervers du fléau.
Le phénomène de la corruption est un virus qui met en péril le tissu économique d’un pays. Conscient de son effet néfaste, le REN-LAC est sur pied depuis sa création le 20 décembre 1997 afin de purifier le tissu économique du Burkina Faso.
C’est ainsi que sous le financement du programme des Nations-unis pour le développement et bien d’autres organisations soucieuses des effets néfastes du phénomène, le REN-LAC a pu mener une étude sur les présomptions de corruption dans les secteurs des marchés publics. Un tel secteur parce que, selon le secrétaire exécutif adjoint du REN-LAC, Claude OUETA, « c’est un domaine qui se discute à coût de milliards et est exposé à toutes les formes possibles de corruption. »
Le document, d’une centaine de pages, est divisé en cinq parties. Une première partie qui illustre les différentes structures et leurs missions, une deuxième qui traite de la corruption dans les marchés publics et les délits voisins ou connexes. Le troisième volet met à nu les différentes formes de corruption en relation avec les étapes de la procédure des marchés publics, le quatrième volet trace les grandes lignes d’une théorie générale de la corruption dans les marchés publics. Enfin, la cinquième et dernière partie met en œuvre les recommandations sur la lutte contre la corruption dans les marchés publics.
La mise en œuvre de ces recommandations pourra booster la gangrène de la corruption qui mine les différents secteurs d’activités au pays des hommes intègres. Pendant que ce rapport vient d’être mis en place au prix de 1000 FCFA l’unité, une autre étude dans le secteur des mines est en cours selon le secrétaire exécutif adjoint du REN-LAC et ce sous le financement des organisations de bonne volontés.