Politique
Burkina: Zida semble ouvrir la porte à une transition civile
Publié le lundi 3 novembre 2014 | AFP
© aOuaga.com par DR
Le lieutenant-colonel Zida, a rencontré une délégation représentant l’opposition politique Dimanche 2 novembre 2014. Ouagadougou. Conseil économique et social (CES). Le chef de l`Etat de la transition, lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, rencontre l`opposition pour une concertation liée à la situation nationale. |
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Ouagadougou - Le nouvel homme fort du Burkina Faso adoubé par l’armée, le lieutenant-colonel Isaac Zida, a semblé ouvrir la porte lundi à la mise en place d’un régime de transition dirigé par un civil, lors d’une rencontre avec le corps diplomatique à Ouagadougou.
"Le pouvoir exécutif sera conduit par un organe de transition dans un cadre constitutionnel", a déclaré M. Zida devant les diplomates, selon un journaliste de l’AFP qui assistait à la rencontre.
"Cet organe de transition sera dirigé par une personnalité consensuelle désignée par tous les acteurs de la vie nationale", a ajouté M. Zida, qui avait été désigné samedi par la haute hiérarchie militaire comme chef de l’Etat intérimaire.
La communauté internationale, notamment les Etats unis ont condamné la prise de pouvoir par les militaires et exigé un retour à l’ordre constitutionnel, après la chute du président Blaise Compaoré vendredi, à l’issue de 27 ans au pouvoir.
Le nonce apostolique Vito Ralo, s’exprimant en tant que doyen du corps diplomatique, a réitéré à M. Zida son souhait d’un "respect des principes diplomatiques" et du "retour à une vie constitutionnelle normale".
"Nous ne sommes pas là pour usurper (...) le pouvoir", a déclaré un peu plus tard le lieutenant-colonel à des journalistes.
M. Zida n’a pas précisé de calendrier d’action devant les diplomates, mais a souhaité un délai "le plus bref possible".
"Nous voulons aller très vite", a-t-il ensuite redit aux journalistes.
Evoquant les acteurs en présence dans la crise, M. Zida a rappelé qu’il allait consulter, outre les partis politiques et les organisations de la société civile, les communautés religieuses et les chef coutumiers, ainsi que "la jeunesse".
Le Burkina Faso est un pays majoritairement musulman, mais la communauté catholique (15% de la population) est particulièrement influente.
Quant aux chefs traditionnels, M. Zida a déjà consulté deux fois le Mogho Naba, chef suprême des Mossi, une autorité morale très respectée de la communauté la plus importante du pays.
roh-de/ck/sba
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