L`ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma candidat déclaré à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), ne pourra pas briguer le poste en mars prochain après le vote lundi aux Seychelles par l’assemblée générale extraordinaire d’un projet d’amendement des conditions d’éligibilité qui l’élimine, selon une source sur place. Selon ce projet d’amendement, “Tout candidat aux élections à la présidence de la Confédération africaine de football, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du comité exécutif de la CAF’’. Déposée par le président de la Fédération algérienne de football (FAF) Mohamed Raouraou, cette proposition de modification des statuts de l’instance dirigeante du football africain dans la perspective de l’élection à la présidence de la CAF en mars 2013, a été adoptée à une “majorité écrasante’’ des fédérations.
44 fédérations se sont prononcées en faveur de cette modification lors d’un vote qui a eu lieu à main levée. 6 pays dont le Liberia, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, le Niger et le Burundi ont voté contre. Jacques Anouma qui n’est pas membre du comité exécutif de la CAF ne pourra pas être candidat, en mars prochain, au Maroc. Ce qui ouvre la voie à une réélection de son rival le président en exercice le camerounais Issa Hayatou en poste depuis 1988.