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« Le peuple veut rester maître de sa victoire», dixit Zéphirin Diabré

Publié le dimanche 2 novembre 2014 | Sidwaya

© aOuaga.com par G.S
Révision de la Constitution : marche de protestation de femmes à Ouaga
Lundi 27 octobre 2014. Ouagadougou. Des femmes de l`opposition et de la société civile ont marché dans l`après-midi pour exiger le retrait de l`Assemblée nationale du projet de loi portant révision de la Constitution. Photo : Zéphirin Diabré, chef de file de l`opposition politique

Dans un échange avec la presse dans la matinée du samedi, le chef de file de l’Opposition politique (CFOP) a donné sa lecture de la situation sociopolitique actuelle.

L’opposition politique réclame un organe de transition consensuel. Le chef de file l’a signifié au cours d’un échange avec la presse le samedi 1er novembre 2014. Zéphirin Diabré a fait savoir que l’opposition n’avait pas à mêler des tractations qui ont court au sein de l’armée. « Nous n’avons pasà choisir telle ou telle personne ni être contre un tel ou un autre. Nous disons simplement que dans la situation actuelle, le peuple a une victoire d’étape et le peuple veut rester maître de sa victoire », a-t-il déclaré.

Aussi, l’opposition a-t-elle souhaité que la transition qui se dessine soit envisagée de manière consensuelle. Ceci, en tenant compte selon lui, de l’ensemble des forces du progrès à travers « lesquels les gens vont se reconnaitre sinon les chances de succès seront réduites ». A la question de savoirsi l’opposition politique a-t-elle été contactée dans ce sens ? Zéphirin Diabré a été on ne peut plus clair.

« A l’heure où nous vous parlons, nous n’avons pas de contact de quelque nature que ce soit avec le nouvel homme fort du pays », a répondu celui-ci.

Cependant, a-t-il poursuivi, « nous sommes là et nous sommes à la disposition de qui que ce soit pour échanger ».

Le combat pour la construction d’une « nouvelle démocratie », a dit le chef de file de l’opposition politique, continue… et c’est ce à quoi devrait servir la transition.

Concernant le délai pour l’organisation d’élections, M. Diabré a précisé que « la durée de la transition est définie en fonction de la situation et surtout de l’agenda que vous lui donnez. C’est une question importante dont nous allons discuter des contours dans le cadre de la transition sinon nous risquons de retomber dans les mêmes difficultés ».

Voro KORAHIRE