La première Conférence internationale de l’énergie solaire en Afrique s’est ouverte jeudi à Ouagadougou, en présence d’environ deux-cents délégués qui, trois jours durant vont discuter des enjeux de l’énergie solaire dans le continent, évaluer son potentiel et proposer des solutions aux contraintes de sa promotion.
Axée autour du thème principal ‘'Energie solaire : Enjeux, potentiels et contraintes pour l'Afrique'', la rencontre est organisée par le ministère burkinabè en charge de l'Energie, en collaboration avec l'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE) de Ouagadougou et l'Institut national de l'énergie solaire (INES) de Chambéry en France.
S'exprimant à l'ouverture des travaux, le ministre burkinabè en charge de l'Energie, Salif Lamoussa Kaboré, a affirmé que les défis liés à la sécurité énergétique et à la lutte contre les changements climatiques exigent des changements immédiats dans la structure énergétique africaine.
Partant de là, a-t-il souligné, il est nécessaire de trouver des voies et moyens adéquats pour opérer une transition vers un système énergétique viable orienté vers les énergies renouvelables.
M. Kaboré a, en outre, rappelé que la soixante-sixième Assemblée générale de l'ONU tenue en décembre 2011, a pris une résolution déclarant 2012 ‘'année internationale de l'énergie durable pour tous''.
Pour le directeur général de 2iE Paul Giniès, il est temps de faire bouger les lignes pour que le Burkina Faso et l'Afrique profite mieux de ce potentiel énergétique pour nourrir une économie africaine émergente.
L'ambassadeur de la France au Burkina Faso, Emmanuel Berth a, pour sa part, salué la tenue de cette conférence qui, selon lui, permettra d'apporter une solution à la problématique de l'énergie en Afrique.
Il a rappelé que la France, à travers l'Agence française de développement(AFD), finance un projet qui vise à renforcer le 2iE et l'Université de Ouagadougou dans la recherche des énergies renouvelables.