Politique
« Nous n’avons pas à nous mêler des discussions au sein de l’armée républicaine » (opposition)
Publié le samedi 1 novembre 2014 | Agence de Presse Africaine
© aOuaga.com par G.S
Projet de révision de la Constitution : l`opposition à nouveau dans la rue le 28 octobre Mercredi 22 octobre 2014. Ouagadougou. L`opposition regroupée autour du chef de file a animé une conférence de presse pour annoncer l`organisation d`une journée nationale de protestation, le 28 octobre 2014, contre le projet de loi portant modification de la Constitution introduit à l`Assemblée nationale par le gouvernement. Photo : Zéphirin Diabré, président de l`UPC et chef de file de l`opposition politique |
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Le chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, a déclaré samedi à Ouagadougou qu’il n’a pas de position à prendre par rapport à qui doit diriger la transition au Burkina Faso, a-t-on constaté sur place dans la capitale burkinabè.
« En tant qu'opposition, nous n'avons pas à nous mêler des discussions au sein de l'armée républicaine. Nous n'avons pas à choisir tel ou tel, ni à être pour tel ou tel, ni à être contre tel ou tel », a déclaré Zéphirin Diabré.
« Nous disons simplement que dans la situation actuelle, le peuple a une victoire d'étape et il veut rester maître de sa victoire. Quelque soit le type de transition que l'on peut faire, il est clair que cette transition doit se faire de manière consensuelle avec l'ensemble des forces de progrès et par lesquels les gens vont se reconnaitre ».
Zéphirin Diabré dit n'avoir pas de contacts de quelque nature que ce soit avec le nouvel homme fort du pays : « nous sommes là et nous sommes à la disposition de qui que ce soit pour échanger ».
« Nous avons mené un combat au nom du peuple. Il faut que ce combat continue parce qu'il y a beaucoup de choses à faire maintenant. Il faut qu'on construise une nouvelle démocratie, s'occuper des problèmes des gens et restaurer l'image de la culture de notre pays pour les générations futures », a-t-il ajouté.
Par rapport à la transition, le CFOP affirme que « c'est une question que nous allons discuter parce que c'est un paramètre important. Mais il faut que de manière consensuelle on s'accorde sur le sort qu'on réserve à tous ces éléments. C'est pour ça qu'on veut qu'il y ait un rassemblement ».
Pour que le Burkina Faso ne retombe pas dans les mêmes difficultés, l'opposition pense que « la transition doit s'organiser autour des partis politiques de l'opposition, des forces démocratiques, de la société civile, avec l'armée, de manière consensuelle pour qu'on définisse les contours de quelque chose ».
GS/od/APA
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