Dans notre éditorial du 28 novembre 2012, nous titrions : « Zéphirin Diabré: L’homme qui peut bousculer l’establishment politique ». Aujourd’hui, c’est chose faite.
Avec 19 députés et plus de 1600 conseillers, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) se positionne comme la 2è force politique après le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP, parti au pouvoir).
Le parti a été crédité de 02 sièges de députés sur 09 au Kadiogo alors qu’il revendiquait la victoire dans la capitale burkinabè.L’UPC a introduit des recours. Mais sauf tsunami, l’action intentée ne remettra pas fondamentalement en cause la suprématie du CDP.
L’euphorie des élections et des résultats passée, le plus dur commence maintenant pour le parti de Zéphirin DIABRE.Il devra savoir entretenir et conserver ce capital sympathie, continuer le travail d’implantation et de structuration du parti, réussir le challenge de la cohésion et de l’unité d’action, assumer dans les règles de l’art son nouveau rôle de chef de file de l’opposition, etc.
Avec une opposition désabusée aux lendemains des élections et où chacun rêve d’être tête de rat que queue de lion, la tâche s’annonce ardue. Mais comme le dit l’adage : « A vaincre sans péril, il n ya pas de gloire ». En politique, la constance est une vertu cardinale.