Politique
Burkina : qui sont les principaux acteurs du 30 octobre ?
Publié le vendredi 31 octobre 2014 | RFI
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La situation restait confuse jeudi en fin de journée au Burkina Faso. L’armée a pris le contrôle de la situation en annonçant la dissolution du gouvernement et en instaurant une transition de douze mois. Le sort de Blaise Compaoré eest encore incertain tandis que l'opposition maintient sa stratégie de désobéissance civile. Portraits des acteurs de ce 30 octobre.
La date du 30 octobre est entrée dans l'histoire du Burkina Faso. Au terme d'une journée marquée par l'annulation de l'examen du projet de loi sur la modification de la Constitution, de violents affrontements et plusieurs heures de tractations, l'armée a dissous l'Assemblée nationale et instauré un organe transitoire de douze mois, sans qu'on sache pour le moment qui le dirigera. En attendant de connaître l'identité de ceux qui gèreront une éventuelle transition au Burkina, retour sur les personnalités qui ont marqué les événements de la journée.
Blaise Compaoré
Au pouvoir depuis 27 ans, le chef de l'État burkinabè ne s'attendait sûrement pas à vivre un tel 30 octobre... Pendant toute la journée, les rumeurs de la fuite de Blaise Compaoré vont bon train. Les villes d’Abidjan, de Dakar, de Casablanca sont citées comme possible point de chute. Finalement, un communiqué de la présidence est lu à la radio en fin d'après-midi. Son annonce est ensuite en partie répétée par l'armée, qui va bien plus loin et semble le désavouer. À la nuit tombée, Ouagadougou ne connaissait pas le refuge de Compaoré.
François Compaoré
Le domicile de François Compaoré, frère cadet du président, est saccagé par les manifestants en fin de matinée. Plusieurs sources font ensuite état de son arrestation à l’aéroport de Ouagadougou alors qu’il tentait de quitter le pays. Information démentie par la suite par la garde présidentielle. Au moment où nous écrivions ces lignes, nous étions dans l’incapacité d’affirmer où François Compaoré se trouvait.
Général Kouamé Lougué
C'est la personnalité qui émerge dans les premières heures du soulèvement populaire. Le nom du général Kouamé Lougué, chef d'état-major des armées et ministre de la Défense, avant d'être limogé par le président Compaoré en 2003, est scandé par les manifestants. Acclamé par la foule place de la Nation, il se rend au siège de l’opposition pour s’entretenir avec le général Honoré Traoré, chef d’État-major des armées. En fin de journée, alors que ce dernier semblait reprendre la main, le nom de Kouamé Lougé était moins régulièrement cité. ... suite de l'article sur RFI
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