Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Exclusif : la lettre de François Hollande qui mettait en garde Blaise Compaoré
Publié le jeudi 30 octobre 2014  |  Jeune Afrique
Le
© AFP par KENZO TRIBOUILLARD
Le président français François Hollande lors d`une conference de presse
Vendredi 25 juillet 2014. Paris.




Dans une lettre datée du 7 octobre, le chef de l'État français, François Hollande, mettait en garde Blaise Compaoré. Il lui expliquait comment le Burkina pourrait "être un exemple" s'il évitait "les risques d'un changement non-consensuel de Constitution". Jeune Afrique en a obtenu copie en exclusivité.

Transcription de la lettre envoyée le 7 octobre par François Hollande à Blaise Compaoré
"Monsieur le Président, cher Blaise,
Votre courrier du 22 septembre dernier confirme l'engagement du Burkina Faso en faveur du rétablissement de la stabilité au Mali et votre soutien au dialogue mené à Alger. Je tiens à vous en remercier, car je sais à quel point vous avez toujours œuvré en faveur du règlement de la crise malienne.

Les négociations inter-maliennes qui se déroulent à Alger devraient aboutir, nous l'espérons, à un accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés. Il importe avant tout que cet accord, respectueux de l'unité et de l'intégrité territoriale du pays et de sa laïcité, puisse permettre au Mali d'en sortir plus fort, de jouir d'une cohésion nationale renforcée et de voir toutes les régions du pays d'avoir un accès égal au développement et à la sécurité.

Il importe également que cet accord soit solide et durable. La région et la communauté internationale auront là un rôle à jouer, pour appuyer, suivre et contrôler l'application de l'accord à venir. Un dispositif de suivi, où la Cedeao aurait toute sa place, sera utile. Le processus de démobilisation et de réintégration des combattants, dans les conditions qui seront décidées lors des négociations, devra être suivi tout particulièrement.
... suite de l'article sur Jeune Afrique

Commentaires