Le premier ministère a organisé, le lundi 10 décembre 2012, à Ouagadougou, un séminaire de renforcement des capacités des membres de sa cellule genre.
Les cadres de l’administration centrale et des structures rattachées et de mission du Premier ministère, à travers leur cellule genre se sont appropriés les concepts genre et développement au cours d’un séminaire organisé, le lundi 10 décembre 2012, à Ouagadougou. Le secrétaire général du premier ministère et président de la cellule genre de ladite institution,,, Youma Zerbo, a indiqué que les objectifs de la rencontre sont de vulgariser les documents de la Politique nationale genre (PNG), ainsi que les textes nationaux et internationaux. Selon lui, les membres de la cellule genre du premier ministère doivent être considérés comme les soldats avancés dans la lutte pour la promotion du genre.
« Vous avez montré par le passé ce dont vous êtes capables, en adoptant en juin 2012 un plan d’action genre qui servira de repères et de guides à vos activités », les a-t-il lancés. La Secrétaire permanente du Conseil national pour la promotion du genre (SP/CNPG), Marie Claire Millogo /Sorgho, a salué l’initiative du premier ministère en rappelant que le SP/CNPG est présidé par le Premier ministre. « Nôtre rôle au niveau du Ministère de la promotion de la femme, c’est de coordonner la mise en œuvre effective de la PNG au Burkina qui consiste à veiller en partie à la prise en compte effective des besoins des femmes et des hommes dans la réalisation des projets et programmes au Burkina », a-t-elle précisé.
Malgré les difficultés, Mme Millogo pense qu’il y a actuellement, une prise de conscience des inégalités entre les hommes et les femmes. « Nous devons maintenant travailler au changement de mentalité pour que les populations changent de comportement, afin de réduire les inégalités entre les hommes et les femmes au Burkina », a-t-elle ajouté. La PNG consigne les objectifs prioritaires du gouvernement en matière de genre. Elle constitue une réponse aux engagements pris, non seulement au niveau national, régional, mais aussi international. Elle se fonde sur l’impérieuse nécessité d’une lutte permanente pour l’égalité et l’équité entre les sexes dans le strict respect des droits fondamentaux de la personne humaine, contenus dans la Constitution du Burkina.