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Marche de la CCVC: contre la vie chère, pour une école accessible et pour l’alternance
Publié le jeudi 30 octobre 2014  |  FasoZine
Education
© aOuaga.com par G.S
Education : syndicats et OSC marchent pour une école populaire
Mercredi 29 octobre 2014. Ouagadougou. La Coalition contre la vie chère (CCVC) a organisé une marche suivie de meeting dans le cadre de sa campagne pour une éducation démocratique et populaire




La Coalition nationale de lutte contre la vie chère (CCVC), ainsi que la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB), et de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) ont organisé une marche ce mercredi 29 Octobre 2014 pour revendiquer la suppression du continuum dans l’éducation nationale et protester contre la cherté de la vie.

Ce mercredi matin, les populations avec à leur tête, responsables syndicaux et organisations de la société civile, ont battu le macadam à Ouagadougou pour crier leur ras-le bol face à ce qu’ils qualifient de « faillite totale de l’école burkinabè». Après avoir parcouru plusieurs kilomètres de marche, les manifestants se sont retrouvés à la place de la nation pour animer un meeting.

« L’alphabétisation est devenue une sorte de caverne d’Ali Baba depuis la mise en œuvre de la stratégie du faire-faire », s’indigne la CCVC par la voix de son premier vice-président, Chrysogone Zougmoré. Selon M. Zougmoré, « en cette rentrée scolaire 2014-2015 marquée par le désordre, l’improvisation et de graves déficits, la CCVC a décidé d’interpeller le gouvernement dans le cadre d’une vaste campagne pour une école démocratique et populaire accessible aux enfants du peuple ». Il ne manque pas de faire remarquer que « cette année, le déficit en salles de classe est estimé à 4 028 et celui en enseignants évalué à 3 269 professeurs ».

Pour ce qui est de la vie chère, les syndicalistes estiment que « si le gouvernement trouve le moyen d’investir des centaines de milliards pour l’organisation d’un référendum et la mise en place d’un Sénat, il devrait trouver les moyens de répondre aux revendications des travailleurs ». La CCVC en conclut que « l’imposture annoncée pour le 30 octobre 2014 (le vote de la loi portant modification de l’article 37 de la Constitution, Ndlr) est vouée à l’échec ».

Elle invite cependant les populations à « grossir le marathon, en se mobilisant et en s’organisant sur la base de leurs justes préoccupations le jeudi matin devant l’hémicycle». Elle invite par ailleurs les mêmes populations à se mobiliser pour soutenir les centrales syndicales et syndicats autonomes regroupés au sein de l’Unité d’action syndicale (UAS) qui lancent une grève de 24 heures pour le mardi 11 novembre 2014 sur l’étendue du territoire nationale pour exiger du gouvernement l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.

A Bobo-Dioulasso, la marche meeting a été également suivie avec de nombreux manifestants de sources concordantes.

Abel Azonhandé
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