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Burkina : encore plusieurs milliers de manifestants à Ouagadougou contre la révision constitutionnelle
Publié le mercredi 29 octobre 2014  |  AFP
Marche-meeting
© aOuaga.com par G.S
Marche-meeting de l`opposition : des échauffourées à la fin
Mardi 28 octobre 2014. Ouagadougou. Des échauffourées ont eu lieu après la marche-meeting de l`opposition entre des manifestants qui voulaient camper au rond-point des Nations unies non loin de l`Assemblée nationale et les forces de l`ordre




Ouagadougou - Au lendemain d'une manifestation d'ampleur historique, plusieurs milliers de personnes ont de nouveau défilé mercredi matin à Ouagadougou, cette fois-ci sans heurts, dénonçant un projet de révision constitutionnelle permettant le maintien du pouvoir du président Compaoré, a constaté l'AFP.

La marche, organisée par les syndicats et la société civile regroupés au sein de la Coalition nationale contre la vie chère, ponctue une journée d'appel à la "grève générale", qui a abouti à un ralentissement des services publics et de certaines grosses entreprises.

Elle fait suite à la manifestation historique de mardi, qui a réuni des centaines de milliers de personnes - un million, selon l'opposition -, et qui s'est terminée par des affrontements durant trois heures entre plusieurs centaines de jeunes et la police.

Mercredi, les protestataires, arborant des drapeaux rouges - la couleur des syndicats -, ont défilé entre 10H00 et 11H30 (locales et GMT) aux cris de "Libérez Kossyam", le nom du palais présidentiel, a constaté un journaliste de l'AFP.

Un important cordon policier encadrait le cortège, qui a suivi un itinéraire différent de celui de la veille, et s'est dispersé sans violence.

Blaise Compaoré "ne partira que grâce à notre mobilisation, car il en est ainsi des dictateurs et des régimes dictatoriaux, qui ne cèdent jamais", a lancé Chrysogone Zougmoré, président du Mouvement burkinabè des droits de l'Homme et des peuples, au terme de la marche.

La révision constitutionnelle favorable au chef de l'Etat constitue une "menace grave pour le pays et les libertés démocratiques", une "imposture" dont l'objectif est "le règne à vie" de M. Compaoré, a-t-il dénoncé.

L'Assemblée nationale examinera jeudi un projet de loi gouvernemental visant à modifier la Loi fondamentale pour faire passer de deux à trois le nombre maximum de quinquennats présidentiels.

Ce changement permettrait à M. Compaoré, arrivé aux affaires par un putsch en 1987 et qui devait achever en 2015 son dernier mandat, après deux septennats (1992-2005) et deux quinquennats (2005-2015), de concourir à nouveau à la présidentielle.

roh-jf/de
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