Quelques réactions à l’issue de la marche #aOuaga

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Quelques réactions à l’issue de la marche

Publié le mercredi 29 octobre 2014 | Le Quotidien

Aboubacar Savadogo, Deuxième vice président régional du MPP/nord
Je suis animé par deux sentiments, celui de la joie et celui de la désolation. Lorsque je vois le peuple du Yatenga se mobiliser pour dire non au pouvoir à vie, je suis dépassé de joie. Et je les invite à s’armer de courage pour la victoire. En second lieu je suis déçu de l’attitude de Blaise Compaoré qui, après 27 au pouvoir, tient à modifier de force la Constitution pour un autre mandat. C’est désolant, c’est grave. Il devrait être un citoyen de paix. Pourquoi après 27 ans il veut la modifier, et se croit le seul à pourvoir diriger le pays ? Nous allons marcher jusqu'à ce qu’il parte. Soit, il tue le peuple et règne dans la clairière ou il se décide de partir pendant qu’il est temps. Nous avons deux ennemis en ce moment, le CDP de Blaise Compaoré et l’ADF/RDA qui veulent installer la forfaiture dans notre pays.

Konkobo Salif, Secrétaire à l’organisation de la FESCI-BF
Je suis venu de Ouagadougou pour accompagner le Président Blaise à partir. Les marches que nous avons engagées porteront des fruits et c’est le départ du Président qui en est l’objectif. Il n’est pas question qu’il brigue un autre mandat car, il n’est pas au dessus de la Constitution burkinabè. Nous FESCI-BF avons des représentants partout pour dire non à Blaise Compaoré.

Ouédraogo Yassia, Secrétaire général du Mouvement ça suffit du Yatenga
Nous sommes satisfaits au vu de la mobilisation des populations de Ouahigouya. Nous sommes prêts à empêcher ce régime de torpiller notre Constitution. Nous invitons les jeunes à se mobiliser pour chasser ceux qui ne respectent pas les Constitutions en Afrique, Comme Blaise Compaoré.

Sawadogo Abdoulaye dit Zanko, Chargé au sport et à la culture sous- section CDP/Yatenga
Nous remercions la jeunesse qui s’est mobilisée pour défendre le siège du CDP. Nous ne provoquons pas quelqu’un, ce matin mais il y a des jeunes qui ont voulu le détruire et n’eût été la présence de nos hommes, c’était grave. L’article 165 stipule qu’on peut faire le référendum si le moment est propice. Et à l’heure nous disons que c’est mieux de trancher par le référendum car c’est le moment. Ceux qui organisent des marches sont dans leurs droits, mais c’est mieux d’aller au référendum pour trancher sur la question.

Recueillis par D W