Société
Rues désertes et édifices publics fermés, Ouagadougou a vécu au ralenti ce mardi
Publié le mardi 28 octobre 2014 | Agence de Presse Africaine
© aOuaga.com par G.S
Marche-meeting de l`opposition : des échauffourées à la fin Mardi 28 octobre 2014. Ouagadougou. Des échauffourées ont eu lieu après la marche-meeting de l`opposition entre des manifestants qui voulaient camper au rond-point des Nations unies non loin de l`Assemblée nationale et les forces de l`ordre |
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Ouagadougou, la capitale burkinabé a vécu au ralenti ce mardi, du fait de la campagne de désobéissance civile initiée par l’opposition politique à l’issue d’une marche-meeting contre la modification de l’article 37, a constaté APA.
La révision de cet article permettra à l'actuel président Blaise Compaoré de se représenter à la présidentielle de 2015, après 27 ans de pouvoir.
La capitale burkinabé a présenté un visage inhabituel avec des édifices publics et privés non fonctionnels, boutiques, magasins et ateliers fermés, rues presque désertes.
Même ‘'Rood Wooko'', le grand marché de Ouagadougou, habituellement grouillant de monde et très bruyant, n'a pas dérogé à cette situation assez atypique. On se croirait un dimanche ou un jour férié.
Cette situation était perceptible avant, pendant et après la marche-meeting de l'opposition contre la modification de la constitution burkinabè.
La manifestation organisée par le Chef de file de l'opposition, ce mardi à Ouagadougou et dans d'autres villes du pays, a mobilisé dans la capitale burkinabè, plusieurs dizaines de milliers de manifestants.
Du côté des organisateurs, l'on avance le chiffre d'au moins un millions de manifestants. La manifestation a dégénéré après EN une poursuite entre manifestants et policiers.
Dès l'annonce, LE mardi 21 octobre dernier, de la volonté du gouvernement de modifier la constitution en optant par la voie parlementaire, il y a eu à Ouagadougou, des réactions spontanées de la part de l'opposition et de la société civile pour désapprouver cette décision gouvernementale.
Les députés devront, le jeudi 30 octobre prochain, décider du choix de la nouvelle mouture de l'article 37 qui divise les Burkinabè en deux, depuis quelques temps.
Une bonne partie de la société civile se bat, aux côté de l'opposition politique affiliée au Chef de file de l'opposition politique (CFOP) pour empêcher la modification de cet article limitant à deux, le nombre de mandats présidentiels au Burkina Faso.
ALK/of/APA
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