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Des collégiens-cambrioleurs mis aux arrêts

Publié le mardi 28 octobre 2014 | Sidwaya

Les cambrioleurs mis aux arrêts par la police nationale de la Kossi sont six jeunes, tous élèves dans des lycées et collèges de la ville de Nouna. Agés de 16 à 17 ans, ces enfants de la classe de 4e pour la plupart, étaient encouragés dans leur forfait par un animateur de maquis de la place. Celui-ci se proposait d’acheter tout objet volé par les enfants. Les objets prisés par ces cambrioleurs étaient, entre autres les articles ménagers, les appareils de musique, les ordinateurs portables, les appareils photo, les téléviseurs, les téléphones portables. Avant d’opérer, les victimes sont identifiées et leurs domiciles sont repérés et mis sous surveillance, juste le temps de connaître les habitudes de ces dernières en vue d’une meilleure planification du forfait. Les malfrats se signalaient de jour comme de nuit, par infraction. Souvent, ils quittent la maison cambriolée, en laissant une note sur laquelle figurent des propos injurieux à l’encontre de la victime. En procédant à l’arrestation de ces délinquants, la police a pu mettre la main sur de nombreux objets volés et formellement reconnus par leurs propriétaires. Ces objets retrouvés faisant préalablement l’objet de déclaration ont été restitués à leurs propriétaires, séance tenante, au commissariat central police de Nouna. Ce sont donc des victimes toutes heureuses de retrouver leurs biens volés qui ont témoigné leurs reconnaissances aux forces de sécurité. Le commissariat central de police de Nouna a reçu, ces derniers temps, des plaintes relatives à plus d’une trentaine de cas de vols avec infraction, a déclaré le Directeur provincial de la police nationale (DPPN) de la Kossi, le commissaire Blaise Zangré. Les auteurs présumés de ces cambriolages ont été mis à la disposition du Tribunal de grande instance de Nouna où ils répondront de leur acte. Le commissaire Zangré et ses éléments ont invité la population à plus de collaboration et de vigilance pour dénoncer les comportements suspects. Aux hommes de médias, ils ont demandé un appui conséquent dans le domaine de l’information et de la sensibilisation des populations.

Sidgomdé