Société
Grève des greffiers : 5 jours pour exiger la satisfaction de leurs revendications
Publié le mardi 28 octobre 2014 | Le Quotidien
© aOuaga.com par A.O
Palais de justice de Ouagadougou : les greffiers en sit-in Vendredi 14 février 2014. Ouagadougou. Palais de justice. Les greffiers observent depuis le 12 février un sit-in de 72 heures (entre 8h et 11h) à l`appel de leurs syndicats pour exiger l`amélioration de leurs conditions de vie et de travail |
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C’est parti pour cinq jours de grève au niveau des greffiers. En effet, depuis hier lundi 27 octobre 2014, on constatait une absence totale des greffiers au niveau du Palais de justice. Pour cause, ceux-ci revendiquent la mise en œuvre de la loi n° 054 qui a été adoptée depuis 2012 portant application de la grille indemnitaire et celle de la grille indiciaire.
Depuis le lundi 27 octobre 2014, le syndicat des greffiers sont en grève et ce, jusqu’au vendredi 31 octobre prochain. C’est au Centre d’éducation ouvrière que les greffiers en grève ont choisi pour mener leur lutte. A notre arrivée sur le site ,aux environs de 10h, nombreux étaient les greffiers à faire le piquet. « Si nous sommes là ce matin, c’est pour revendiquer l’application de la loi n° 054 qui a été adoptée en 2012. Aujourd’hui, deux décrets non pas encore eu gain de cause. C’est pour cette raison que nous sommes là pour revendiquer leur application. Il s’agit notamment du décret d’application de la grille indemnitaire et celui de la grille indiciaire », nous a expliqué Hamidou Palm, membre du bureau du syndicat des greffiers burkinabè. Quant au décret portant sur les conditions générales, il a fait savoir que cela a déjà été appliqué.
A l’en croire, en cas de non satisfaction de notre revendication, les syndicalistes comptent mettre en application leur feuille de route. S’agissant justement de cette feuille de route, Hamidou Palm n’a pas voulu être plus explicite. Selon lui, dévoiler leur feuille de route, c’est permettre à l’adversaire d’en face de pouvoir contrecarrer leurs actions. « Ce que l’on peut dire, c’est que nous n’allons pas baisser les bras. Aujourd’hui nous n’allons plus reculer », a-t-il averti. A l’en croire, le mot d’ordre de cette grève a été respecté à la lettre au niveau des différentes juridictions. « C’est une satisfaction totale, bien que ce soit dans la matinée. Nos militants ont suivi le mot d’ordre.
Ce qui nous a été parvenu, c’est le cas aussi au niveau des provinces », a-t-il confié. Au Palais de justice, l’absence des greffiers se faisait vraiment sentir, car le service était bloqué, au grand désarroi des usagers de l’administration judiciaire.
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