Politique
Intimidations de députés à domicile : la majorité demande des mesures de sécurité
Publié le lundi 27 octobre 2014 | Partis Politiques
© aOuaga.com par A.O
Burkina - Côte d`Ivoire : 28 accords de coopération signés Jeudi 31 juillet 2014. Ouagadougou. Présidence du Faso. Les chefs d`Etat burkinabè, Blaise Compaoré, et ivoirien, Alassane Ouattara, ont tenu la 4e conférence au sommet pour la mise en oeuvre du Traité d`amitié et de coopération (TAC) Burkina - Côte d`Ivoire qui a été marquée par la signature de 28 accords et protocoles d`accord. Photo : Assimi Kouanda, ministre d’Etat, ministre chargé de mission auprès de la Présidence du Faso |
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Ceci est un communiqué de la coordination des partis de la majorité présidentielle sur les barrages de routes et des menaces de leurs députés à domicile pour les dissuader de voter favorablement la modification de l’article 37 de la Constitution.
Depuis l’annonce du dépôt du projet de loi du Gouvernement sur une révision de la Constitution du Burkina Faso, divers commentaires politiques et des opinions multiformes sont émis sans discontinuer et repris par les différents organes de presse nationale et internationale. Ces réactions sont tout à fait légitimes dans un État de droit démocratique qui autorise la coexistence de divers points de vue de nature à animer la vie politique et à éclairer les citoyens sur des aspects qu’ils ne maîtrisent pas forcément.
Cependant, depuis hier après-midi des individus se réclamant de l’opposition et de la Société civile se sont lancés dans des actes de perturbation de la liberté d’aller et venir des citoyens dans des villes comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, notamment par des barrages de voies avec des pneus brûlés sur la chaussée.
Mais plus grave encore, des individus issus des mêmes groupes circulant à moto, et dont le nombre varie de 50 à 300, assaillent les domiciles de députés de la majorité pour les menacer chez eux et promettre de brûler habitations et biens divers s’ils ne renoncent pas à voter le projet.
Nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale sur l’illégalité et la gravité de ces actes à l’encontre de légitimes représentants du peuple.
Nous invitons le Gouvernement et les services chargés de la sécurité à faire prévaloir le droit et la liberté des citoyens. Nous demandons instamment que les mesures de sécurité soient prises pour permettre aux députés d’exercer leur travail.
Il est certain que si rien n’est fait, nos nombreux militants seront obligés, à leur corps défendant, de riposter à ces actes d’un autre âge posés par des individus manipulés que nous tenons pour responsables ainsi que leurs commanditaires.
Ouagadougou, le 27 octobre 2014
Pour les Partis de la Majorité
Le Coordonnateur
Assimi Kouanda
N.B : la titraille est du site
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