Société
Burkina : les procédures d’adoption des enfants expliquées aux acteurs de l’action sociale
Publié le vendredi 24 octobre 2014 | AIB
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Les procédures d’adoption des enfants au Burkina ont été expliquées jeudi à Ouagadougou à des acteurs de l’action sociale, lors d’une session ordinaire du cadre de concertation provinciale (CCP) du Kadiogo (centre).
« Les textes au niveau du Burkina sont clairs et la rencontre d’aujourd’hui avait pour objectif d’échanger autour de ces lois pour que les uns et les autres puissent s’imprégner pour mieux les appliquer ou les faire appliquer », a déclaré le Haut-commissaire du Kadiogo, Halidou Ouédraogo.
Placée sous le thème « l’adoption des nationales au Burkina Faso : procédures et enjeux dans un contexte marqué par les préjugés et pesanteurs socioculturels », la session a regroupé des acteurs de l’action sociale, de l’éducation, de la sécurité et des autorités administratives et coutumières de la province.
« Avec l’évolution sociale, il y a des situations qui font que parfois les parents pour une raison ou une autre décident d’adopter des enfants et cette adoption au niveau du Burkina est bien encadrée » a expliqué M. Ouédraogo.
Les statistiques font état de 166 enfants adoptés sur le plan national contre 393 à l’international entre 2008 et 2012. Ce faible taux au niveau national selon les acteurs s’explique par le fait que « les familles adoptives ne veulent pas de grands enfants mais plutôt les bébés ».
Selon M. Ouédraogo, ce « manque d’engouement » pour l’adoption sur le plan national s’explique par un certain nombre de préjugés et pesanteurs socioculturels.
Outre la Convention de la Haye sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale, au Burkina il existe des textes de référence de l’adoption d’enfants dont le « Kiti » relatif au placement et au suivi des enfants, le code des personnes et de la famille entré en vigueur en 1990 et l’arrêté portant manuel de procédures d’adoption nationale et internationale d’enfants au Burkina.
L’adoption nationale est un « acte juridique » qui crée entre deux personnes de nationalité burkinabè (l’adoptant et l’adopté) un lien de filiation indépendant de l’origine de l’adopté.
Chaque année dans les centres urbains du Burkina, on assiste à des cas d’abandon de nouveaux nés.
Pour l’éducateur social/Point focal adoption et Placement, Alexis Bazié, les enfants qui peuvent faire l’objet d’une adoption sont entre autres ceux de père et de mère inconnus communément qualifiés « enfants trouvés ».
Les frais liés à l'adoption nationale sont de 60 milles FCFA (frais d’études du dossier et frais d’enquête sociale et de traitement du dossier).
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