Projet de révision de la Constitution : l’opposition annonce des manifestations #aOuaga

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Projet de révision de la Constitution : l’opposition annonce des manifestations

Publié le jeudi 23 octobre 2014 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Conférence de presse de la coordination nationale du Front républicain (FR) regroupant des partis politiques de la majorité et de l’opposition

L’opposition politique a tenu, ce mercredi 22 octobre 2014 à Ouagadougou, une conférence de presse, au sujet de la décision du gouvernement d’introduire un projet de loi à l’Assemblée nationale en vue de convoquer le référendum pour la modification de la Constitution.

L’opposition politique a réagi suite à l’annonce du projet du gouvernement de convoquer le référendum sur la modification de l’article 37 de la Constitution, lors d’une conférence de presse, le mercredi 22 octobre 2014 à Ouagadougou.

Pour le Chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, c’est un « coup d’Etat constitutionnel » que le gouvernement burkinabè a effectué, en annonçant son intention de modifier la loi fondamentale. A l’écouter, c’est une « grave décision ».

Il a réaffirmé que le référendum « n’est ni obligatoire, ni opportun », car étant « budgétivore et facteur de division sociale ». Disant prendre acte de la démarche gouvernementale, Zéphirin Diabré, a annoncé que l’opposition lancera « une campagne permanente de désobéissance civile », à partir du mardi 28 octobre 2014, à travers une journée nationale de protestation. Un rassemblement à la Place de la Nation, suivi d’une marche-meeting, sera organisé le jour-J, à en croire Zéphirin Diabré.

Dans la foulée, le chef de file de l’opposition a appelé les députés à avoir d’égard et de la considération pour le peuple. Il les a aussi exhortés à avoir un comportement « digne », qui puisse éviter au peuple les affres du péril de la démocratie. Il s’est particulièrement adressé aux députés de la majorité, notamment ceux des groupes ADF/RDA, CFR et CDP, les invitant à « faire montre de sursaut d’orgueil et de patriotisme pour faire barrage au coup d’Etat constitutionnel ».

Pour conclure, le chef de file de l’opposition, a fait martelé :« C’est maintenant au peuple burkinabè de prendre son destin en main et de l’assumer. C’est aux Burkinabè de savoir ce qu’ils veulent et de le manifester selon leur entendement ».

Wamini Micheline OUEDRAOG