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Journée du tirailleur africain: le sacrifice des anciens combattants salué

Publié le lundi 20 octobre 2014 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Journée du tirailleur africain : cérémonie de dépôt de gerbes en mémoire des combattants disparus
Vendredi 23 août 2013. Ouagadougou. L’Association des anciens combattants, anciens militaires, veuves, orphelins et victimes de guerre a commémoré la Journée du tirailleur africain à travers le dépôt de gerbes à la Place de la nation en mémoire des frères d`armes disparus

L’association des anciens combattants et des anciens militaires a commémoré, le 17 octobre 2014, à Ouagadougou, la Journée du tirailleur africain. Présidée par le chef d’état-major général des armées, Nabéré Honoré Traoré, la cérémonie a permis de rappeler le souvenir des fils d’Afrique tombés sur les champs de bataille européens.

Une fois de plus, la mémoire des soldats africains morts pour la France a été honorée. Les anciens combattants et militaires se sont donné rendez-vous le vendredi, 17 octobre 2014, à la place de la Nation, à Ouagadougou, pour rendre hommage à leurs frères d’armes tombés sur les champs de bataille européens. Exécution de l’hymne national par la fanfare militaire et dépôt de gerbe de fleurs ont constitué les temps forts de la cérémonie. Le chef d’état-major général des armées, Nabéré Honoré Traoré, président de la journée commémorative du tirailleur africain, a justifié son importance en ces termes : «En ce jour de 17 octobre, nous avons une pensée pour tous ces fils de notre mère Afrique qui ont combattu avec beaucoup de courage et d’abnégation sur les champs de théâtre européens». S’inscrivant dans la même logique, le président de l’association des anciens combattants et des anciens militaires, Paul Tondé, a soutenu que la célébration de la journée du tirailleur africain revêt toute son importance d’autant plus que les anciens combattants ont payé de leur vie pour la cause du pays et pour la liberté. «Il est vrai que c’était la France qu’ils défendaient, mais c’était notre pays d’adoption. A l’intérieur du Burkina, d’autres camarades ont également perdu leur vie pour l’intégrité du pays», a-t-il précisé. M. Tondé a ajouté que la journée commémorative est généralement prévue pour le 23 août ; mais avec la saison des pluies, le choix du 17 octobre a été préféré a-t-il expliqué.
Joseph Zongo, ancien combattant de l’armée française qui a fait la guerre d’Algérie, a déclaré que cette journée est une manière de perpétuer la mémoire de ceux qui sont morts pour la liberté. Pour lui, reconnaître le sacrifice de les compagnons d’armes est un geste qui les honore à plus d’un titre.

Karim BADOLO