Situation nationale : l’AJIR invite la classe politique à reprendre le dialogue #aOuaga

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Situation nationale : l’AJIR invite la classe politique à reprendre le dialogue

Publié le samedi 18 octobre 2014 | FasoZine

© Autre presse par DR
Politique : AJIR, un nouveau parti d`opposition
Jeudi 13 février 2014. Ouagadougou. Les premiers responsables du parti dénommé Alliance des jeunes pour l`indépendance et la république (AJIR) ont animé une conférence de presse pour annoncer la naissance de ce parti qui se dit de l`opposition. Photo : Adama Kanazoé, président du bureau politique national provisoire du parti

Relancer le dialogue vrai, celui à même de réconcilier les fils et filles du Burkina Faso», tel est le vœu de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (Ajir) qui a animé ce jeudi 16 octobre 2014 à son siège à Ouagadougou.

A en croire le parti dirigé par Adama Kanazoé, un référendum va davantage diviser et radicaliser les positions des uns et des autres. C’est pourquoi, « l’Ajir, tout en réaffirmant ses positions qui sont Non au Sénat, Non à la modification de l’article 37, Non au référendum, appelle le chef de l’Etat à privilégier le dialogue pour une résolution pacifique de la crise politique au Burkina Faso».

Pourquoi insister pour dialoguer quand, visiblement, les deux camps sont braqués sur leurs positions ? A cette question, M. Kanazoé rétorque qu’« en réalité, le dialogue n’a pas encore été abordé dans son fond. Nous nous sommes arrêtés sur des questions de préalables. Les fils et filles de ce pays ne se sont pas encore parlés », explique-t-il. Du reste, poursuit le président de l’Ajir, quand on va à un dialogue, c’est parce qu’il y a des positions qui sont divergentes.

Mais, foi de M. Kanazoé, l’amour que les uns et les autres portent à leur patrie leur interdit d’abdiquer au premier point de désaccord. « Le Burkina mérite plus et attend beaucoup plus de sa classe politique ». Dans tous les cas, se persuade-t-il, le médiateur internationalement reconnu qu’est Blaise Compaoré est mieux placé que quiconque au Burkina Faso pour savoir les difficultés et les délais relativement longs des dialogues. Pour lui, les jeunes qu’ils sont ne souhaitent pas hériter d’un Burkina Faso en lambeau, déchiré par des conflits inutiles.

L’Ajir entend donc, dans les prochains jours, faire le plaidoyer auprès des leaders d’opinions du Burkina Faso afin que ceux-ci usent de toute leur influence pour convaincre les différents camps de revenir à la table de négociation.

Parti politique de l’opposition, et membre de la délégation de l’opposition dans le cadre du dialogue initié par le président du Faso, l’Ajir est présente, à en croire son premier responsable, dans dix provinces du Burkina Faso. Le parti a aussi mis en place une coordination en Côte d’Ivoire et aux Etats Unis. « Nous sommes toujours à l’affut de jeunes conscients et dynamiques qui ont envie de changer notre pays de façon profonde », a t-il ajouté.

Inoussa Ouédraogo