En prélude au deuxième passage du Burkina à l’Examen périodique universel (EPU) prévu pour se tenir en avril 2013, il s’est tenu, le 6 décembre 2012 à Ouagadougou, un atelier de validation du rapport national du pays. Ce document a été élaboré suivant une démarche participative qui a impliqué tous les acteurs intervenant dans le domaine des droits humains et a été présenté au cours de l’atelier aux participants qui l’ont examiné, amendé et validé.
Dans la perspective de soumettre un rapport national de qualité au deuxième passage du Burkina à l’Examen périodique universel (EPU) qui se tiendra lors de la seizième session du groupe de travail, qui aura lieu en avril 2013, le ministère des Droits humains et de la Promotion civique a organisé, le 6 décembre 2012 à Ouagadougou, un atelier national de validation du projet de rapport. Ce séminaire avait donc pour objectif de présenter le document aux participants qui l’ont examiné, amendé et validé en intégrant les amendements.
Cet exercice de validation est d’autant plus important qu’il prépare celui non moins capital d’avril prochain, qui sera l’occasion pour le pays des Hommes intègres de présenter les progrès réalisés et les mesures prises depuis son dernier passage pour garantir l’exercice effectif des droits humains. Le rapport soumis à l’appréciation des séminaristes a été élaboré suivant une démarche participative qui a impliqué tous les acteurs intervenant dans le domaine des droits humains. Le Burkina Faso s’est soumis à l’EPU pour la première fois le 9 décembre 2008 et son rapport définitif a été adopté par le Conseil des droits de l’Homme le 19 mars 2009. Ce document avait formulé à l’endroit du pays 46 recommandations dont 27 ont été acceptées, 18 refusées et une à reconsidérer.
L’EPU est un mécanisme de défense des droits de l’Homme
Un plan d’action de mise en œuvre de ces recommandations avait été élaboré et validé lors d’un atelier le 15 décembre 2011. L’EPU est un mécanisme de défense des droits de l’Homme qui permet au Conseil des droits de l’Homme d’examiner, sur une base périodique, le respect des obligations conventionnelles et des engagements souscrits dans ce domaine par chacun des 192 Etats membres de l’Organisation des Nations unies. C’est donc un mécanisme coopératif fondé sur un dialogue interactif avec l’Etat qui se soumet à l’examen. Les modalités précises de l’EPU sont fixées par la résolution 5/1 adoptée par le Conseil des droits de l’Homme conformément à la résolution 60/251 de l’Assemblée générale de l’ONU. Par cette dernière résolution citée, l’AG de l’ONU a chargé les Conseils des droits de l’Homme de procéder à un examen universel de la manière dont chaque Etat s’acquitte de ses obligations et engagements en matière de droits de l’Homme, de façon à garantir l’universalité de son action et l’égalité de traitement de tous les Etats.