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Artisanat au Burkina : un registre des métiers lancé
Publié le vendredi 17 octobre 2014  |  Sidwaya
Semaine
© Le Quotidien par Bénéwindé Bidima
Semaine nationale de l`internet : l`emploi des jeunes au menu de la 9e édition
Vendredi 25 octobre 2013. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le ministre de l`Industrie, du Commerce et de l`Artisanat, Arthur Kafando, a donné le coup d`envoi de la 9e édition de la Semaine nationale de l`internet (SNI) qui se déroule du 25 octobre au 2 novembre sous le thème "TIC et emploi des jeunes". Photo : Arthur Kafando, ministre de l`Industrie, du Commerce et de l`Artisanat et représentant du Premier ministre à la cérémonie




Le ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat a lancé, le jeudi 16 octobre 2014 à Ouagadougou, le registre des métiers de l’artisanat. A l’occasion, un partenariat a été signé par la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) avec l’International business group et la CNSS, en vue de permettre aux artisans de bénéficier d’une assurance volontaire.

La Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) compte organiser le secteur de l’artisanat. Ainsi, elle a mis en place un partenariat avec International business group (IBG), un registre des métiers de l’artisanat qui permettra d’identifier tous les artisans et de les doter de carte professionnelle. L’ouverture officielle de ce registre a été faite par le ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Patiendé Arthur Kafando, le jeudi 16 octobre 2014. Ainsi, les artisans détenteurs de la carte professionnelle peuvent bénéficier des services comme entre autres, les produits d’assurances, une flotte à moindre coût, grâce à Telmob, des services postaux à des coûts attrayants et l’assurance volontaire de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Egalement, la carte confère à l’artisan une reconnaissance légale, une qualification professionnelle et l’accessibilité à la formation de ses apprentis. Les frais afférents à l’immatriculation et à la délivrance de la carte professionnelle vont de 13 500 pour les artisans individuels à 32 500 FCFA pour les sociétés ou entreprises artisanales.

3 millions d’artisans

Le ministre en charge de l’artisanat, Patiendé Arthur Kafando, a rappelé que le secteur compte environ 3 millions d’acteurs et contribue à 30% au Produit intérieur brut (PIB). Et d’ajouter que la volonté du gouvernement est de générer des statistiques fiables sur le secteur passera par la tenue effective d’un registre. « Les différents avantages liés à l’obtention de la carte professionnelle d’artisan émanent de la volonté politique de faire de la CMA-BF, un véritable instrument de promotion, d’organisation, de modernisation et de développement des entreprises artisanales au service des artisans », a-t-il indiqué. Pour lui, l’administration du registre des métiers s’impose, non seulement pour les administrations publiques, les entreprises, mais aussi pour les partenaires au développement, les institutions, les chercheurs et les étudiants. Le ministre a traduit sa reconnaissance à la CMA-BF et a demandé aux membres de partager les expériences avec les jeunes artisans, afin que l’esprit entrepreneurial soit le leitmotiv de la génération future.
Le président de la CMA-BF, Jacques Anastase Sédogo, s’est réjoui que ce registre voie enfin le jour. Il permettra selon lui, de développer une politique d’accompagnement des artisans. « Les informations portées sur le registre sont très détaillées et peuvent nous aider à regrouper les artisans par code de métier », a-t-il précisé. Car, a-t-il poursuivi, le développement de l’artisanat passe par la tenue d’un registre. Il a enfin, prié le gouvernement d’accompagner la CMA-BF à se doter d’un siège à la hauteur de l’artisanat burkinabè. Fruit d’un long processus, le registre confère une reconnaissance légale à tout artisan.


Adama SEDGO
Jean Paul CONGO
(stagiaire)
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