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Assurance volontaire de la CNSS: les artisans ont désormais accès à la pension de retraite
Publié le vendredi 17 octobre 2014  |  FasoZine

La directrice générale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a procédé, ce jeudi 16 octobre 2014 à Ouagadougou, à la signature d’une convention avec la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) et International business group (IBG). Cette convention, selon la première responsable de la CNSS, vise à procurer aux artisans burkinabè une assurance retraite grâce à l’assurance volontaire, un produit de son institution. Cet acte est intervenu à l’issue de la cérémonie de lancement officiel de l’ouverture du registre des métiers placée sous la présidence d’honneur d’Arthur Patiendé Kafando, ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat.

Par la signature de cette convention, chaque artisan burkinabè peut s’offrir désormais une retraite rémunérée grâce à l’assurance volontaire de la CNSS. Pour ce faire, il devra cotiser au minimum 3 775 francs CFA et au maximum 66 000 FCFA par mois pendant 15 années. Au bout de ses 56 ans d’âge, il pourra percevoir sa pension de retraite. L’objectif de cet acte, selon la directrice générale de la CNSS, Somkinda Traoré, est de « procurer la sécurité sociale à tous les artisans burkinabè ».

« Nous sommes donc là pour leur dire qu’avec le minimum, ils seront assurés. Comme c’est une assurance volontaire, tous sont concernés. Maintenant, celui qui va choisir volontairement de contracter l’assurance viendra le faire. Mais je pense qu’au vu des avantages, ils viendront », a indiqué la directrice générale, Somkinda Traoré, en précisant que la sensibilisation sur le bien fondé de l’assurance volontaire allait se poursuivre de concert avec le groupe IBG. « Actuellement, ils ont la force et la jeunesse avec eux mais plus tard, il leur sera difficile de continuer avec le même élan parce qu’ils auront atteint plus de 50 ans. Voilà là un des avantages de contracter cette assurance » a ajouté Mme Traoré.

Pour leur part les artisans, par la voix de Jacques Sedogo, président du CMA-BF, estiment que c’est une aubaine pour eux car cela leur permettra d’assurer une retraite paisible après plusieurs années de vie active.

La signature de cette convention intervient dans le cadre de la cérémonie de lancement officielle de l’ouverture du registre des métiers et de la mise en œuvre de la carte professionnelle d’artisan. Réalisé sous la houlette du groupe IBG basé à Abidjan et piloté par Harouna Sawadogo, le registre de métier rendra possible l’identification de l’artisan au niveau de plusieurs informations telles son nom, son corps de métier et son niveau dans ledit corps.

Il permettra en outre de disposer de statistiques fiables sur le nombre d’artisans dans chaque région, tout en déterminant les forces de chaque corps d’une région à l’autre. Ce qui permettra également à l’exécutif, selon Arthur Kafando, ministre en charge de l’Artisanat, de développer des politiques pour les accompagner dans le cadre de leurs activités.

Dimitri Vincent de Paul Wendyâm Kaboré
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