Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina : l’ajir appelle le president du faso a relancer le dialogue
Publié le jeudi 16 octobre 2014  |  Burkina24
Politique
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Politique : l`UPC tient son premier congrès ordinaire
Samedi 21 juin 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. L`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) tient son premier congrès ordinaire sous le thème "Faire de l`UPC, le moteur de l`alternance démocratique et du vrai changement en réponse aux aspirations du peuple burkinabè". Photo : Adama Kanazoé, président de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR)




L’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la République (AJIR) appelle le Président du Faso Blaise Compaoré à relancer le dialogue politique entre l’opposition et la majorité sur la question de l’article 37 de la Constitution. Pour ce parti vieux de dix mois, se rabattre sur le référendum n’est pas la solution.

L’AJIR pense que l’échec du dialogue politique initié par le Chef de l’Etat Blaise Compaoré n’est pas « définitif ».

« L’AJIR, tout en réaffirmant ses positions qui sont non au Sénat, non à la modification de l’article 37, non au référendum, appelle le Chef de l’Etat à privilégier le dialogue pour une résolution pacifique de la crise politique au Burkina Faso ». Tel est le vœu de ce jeune parti politique, exprimé par son président Adama Kanazoé lors d’un point de presse ce 16 octobre 2014 à son siège à Ouagadougou.

Cet appel a été justifié par l’AJIR à trois niveaux. Le premier palier se base sur les talents de « médiateur international » du Président Blaise Compaoré, qui, selon Adama Kanazoé (qui a fait partie de la délégation de l’opposition à Kossyam), est mieux placé pour savoir qu’un dialogue ne peut finir sur un seul point d’achoppement et que les négociations prennent généralement du temps.

Un dialogue dont la forme doit être repensée

La seconde raison se construit sur la conviction que le Burkina ne peut faire l’économie d’un dialogue. « En réalité, tous autant que nous sommes, même les plus sceptiques (…), gardions et continuons de garder le secret espoir d’une résolution pacifique de la crise par le dialogue », est convaincu Adama Kanazoé.

Le dernier argument, est que le parti considère que l’échec du dialogue ne peut justifier la tenue d’un référendum, car « le risque d’une discorde profonde est grand ». Adama Kanazoé rappelle que la cible du référendum est l’article 37, fruit d’un consensus consécutif à la crise provoquée par l’assassinat du journaliste Nobert Zongo.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires