Sans surprise, les élections législatives du 2 décembre 2012 viennent confirmer les analyses faites depuis le début. A savoir, d’une part, une ‘’petite’’ majorité pour le parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès. Ainsi qu’un changement notable au niveau du Chef de file de l’opposition, d’autre part.
De ce côté-ci également, les tendances sont confirmées avec la montée en puissance de l’Union pour le Progrès et le Changement, l’UPC. Au vu des résultats officiels provisoires, le parti de Zéphirin Diabré se présente désormais comme la deuxième force politique nationale au Burkina. C’est une posture intéressante dans la perspective des batailles futures, et donc un bon capital de départ qu’il faudra travailler à fructifier. In fine, le dernier mot devrait revenir au président Compaoré. En tant que chef de l’Etat, c’est à lui de tirer les leçons de ces élections qui viennent de se dérouler.
Certes ses soutiens s’en tirent à bon compte, avec notamment l’ADF-RDA qui se maintient sur la carte électorale. Mais dans l’ensemble, il y a une aspiration au changement qui attend de sa part des réponses concrètes.