Le Ministère des mines, des carrières et de l’énergie a clos le vendredi 7 décembre 2012 à Ouagadougou, la cinquième édition des Journées de promotion minière (PROMIN).
Du 6 au 8 décembre 2012, Ouagadougou a abrité la cinquième édition des Journées de promotion minière (PROMIN). Pendant 72 heures, des sociétés ont exposé leurs potentialités en matière de travail minier. Egalement, des débats ont été menées autour du thème central : « Exploitation minière et développement communautaire ». Selon le ministre en charge des mines, Salif Lamoussa Kaboré, de nombreuses questions et interrogations ont été mises sur la table au cours des débats, afin que les partenaires puissent parler et regarder dans le même sens.
Il a cité entre autres, la question des politiques nationales dans le domaine des mines pour accroîtrela contribution du secteur minier au développement local, celle des sociétés minières au développement local et la part de responsabilité sociale que les sociétés minières doivent assumer. « Pour toutes ces interrogations, des réponses ont été données, à travers les présentations des conférenciers et les interventions des uns et des autres », s’est-il réjoui. Pour lui, l’objectif de dialogue voulu à travers le choix du thème de la cinquième édition de PROMIN est amorcé. « Nous prenons l’engagement ici, de le poursuivre à travers les cadres de concertation régionaux du secteur des mines et des carrières », a-t-il indiqué.
Concernant l’activité de promotion des investissements dans le secteur minier au Burkina, le ministre a laissé entendre que les interventions des uns et des autres ont permis de constater une grande richesse du sous-sol qui doit être mis en valeur. « Pour ce faire, le gouvernement poursuivra sa politique d’amélioration et de facilitation des conditions d’investissement par la création de cadres propices pour les investisseurs dans une vision de partage des bénéfices, vision communément appelée partenariat gagnant-gagnant », a-t-il ajouté. M. Kaboré a jugé donc, qu’il est nécessaire d’accélérer le processus de relecture du code minier, à travers un dialogue avec les différents partenaires et le processus d’adhésion du Burkina Faso, à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), afin de montrer la volonté du gouvernement à gérer dans la transparence, les revenus reçus des industries extractives.
Et de poursuivre : « Dans un monde confronté à de multiples bouleversements économiques, nous espérons que cette cinquième édition permettra aux sociétés à la recherche de financement de trouver des partenaires à même de les appuyer pour que leurs projets deviennent des réalités ». Il a enfin, annoncé la tenue de la sixième édition en décembre 2014.