La 8e édition de la Coupe d’Afrique militaire de football s’est ouverte le 5 décembre 2012 en Côte d’Ivoire. Les premiers matches ont débuté et les Etalons militaires qui nourrissent des ambitions dans cette compétition ont partagé le gain du match avec les militaires keneyans avec le score de 3 buts partout. Les militaires burkinabè partagent le groupe D avec le Kenya et la Gambie.
La 8e édition de la Coupe d’Afrique militaire de football (CAMFOOT), dotée du trophée du président du Faso Blaise Compaoré, a pris son envol le mercredi 5 décembre 2012 sur les bords de la lagune Ebrié avec en ouverture au stade Félix Houphouët-Boigny (en dehors du match d’ouverture et de la finale prévus dans ce stade, toutes les rencontres se jouent au stade Robert Champroux de Marcory et au Parc des sports de Treichville) l’opposition entre les Eléphants militaires de Côte d’Ivoire et les Super Eagles militaires du Nigeria. Ces deux formations du groupe A se sont séparées sur un score nul et vierge. Pour leur première sortie dans cette compétition, les Etalons militaires et les Harambee Stars du Kenya dans le groupe B ont fait jeu égal de 3 buts partout au Parc des sports. Si les Burkinabè ont ouvert la marque, ils ont, par la suite, été toujours menés au score avant d’obtenir in extrémis l’égalisation dans les arrêts de jeu de la partie. Dans ce même groupe B, les Kenyans ont dominé dans l’après-midi du samedi 8 décembre au Parc des sports les Scorpions de la Gambie par le score de 2 buts à 0. Une victoire des colosses kenyans qui les propulse en quarts de finale et qui, du coup, met la pression sur les Burkinabè qui doivent affronter les Gambiens dans la matinée de ce lundi 10 décembre dans le même stade. En effet, ces derniers ont toujours la chance de se qualifier en cas de victoire pendant que le Burkina aura besoin d’un nul pour franchir le cap des matchs de poules puisque ce sont des groupes de trois équipes, en dehors du groupe C où l’Ouganda a signé forfait au dernier moment et on n’y retrouve que le Cameroun et l’Angola. Pour l’entraîneur de l’équipe burkinabè, l’Italien Marco Bartoglio, qui est le nouveau coach de l’Union sportive des forces armées (USFA), ses poulains doivent non seulement s’imposer mais avec une différence de buts supérieure à celle du Kenya afin d’occuper la première place du groupe. Pour avoir suivi avec ses joueurs le match Kenya–Gambie, il avoue que la partie ne sera pas de tout repos face à une formation des Scorpions qui, dit-il, était supérieure sur le plan de la qualité du jeu pendant que les Harambee Stars faisaient la différence physiquement. Son adjoint, Bienvenue Koutiama, est beaucoup plus confiant, affirmant que les joueurs ont les moyens de venir à bout des Gambiens. Il s’agit tout simplement pour l’équipe burkinabè, en cas de qualification en gagnant par au moins par 3 buts de différence, d’éviter en quarts de finale le Cameroun, vainqueur des deux dernières éditions et qui, dès sa première sortie, a convaincu plus d’un observateur en pulvérisant l’Angola par le score sans appel de 9 buts à 0, confirmant du coup son statut de favori. En revenant sur la rencontre de 3 buts partout devant le Kenya, Marco Bartoglio indique que la phase défensive de l’ensemble de son équipe n’a pas été satisfaisante et quand elle ne l’est pas, relève-t-il, c’est facile de prendre des buts. A ce sujet, Bienvenue Koutiama fait savoir que les exercices au lendemain de ce nul ont été de travailler à corriger les failles tactiques et être un peu plus meilleur. Mais, nous sommes en football et la Gambie qui joue sa finale, ne va pas manquer de jouer toutes ses chances jusqu’au bout. En rappel, on a dans le groupe A la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Mali ; le groupe B est composé de l’Egypte, de la Guinée et de la Zambie ; le Cameroun et l’Angola (l’Ouganda a déclaré forfait) sont logés dans le groupe C ; et le groupe D regroupe le Burkina, le Kenya et la Gambie.
L’Egypte, la fausse note
A cette 8e édition de la CAMFOOT, toutes les équipes nationales de football sont hébergées au camp militaire d’Akouédo dont les chambres ont pris une nouvelle splendeur, pendant que les chefs de délégation et d’autres officiels ont logé dans des hôtels et résidences dans la ville d’Abidjan. Mais, un fait à relever : la délégation de l’équipe de football égyptienne est la seule à ne pas être avec ses frères d’armes au camp et a décidé, après y avoir été conduite, de choisir l’hôtel Ivoire à Cocody à ses propres frais. Selon des membres de certaines délégations, cette attitude de l’Egypte fausse un peu l’esprit d’un tel évènement où il est question de la fraternité d’armes, de l’amitié par le sport même si vous avez les moyens alors que la Côte d’Ivoire a fait beaucoup d’efforts pour mettre toutes les délégations dans les meilleures conditions possibles de séjour.
