Débuté le 22 novembre dernier sous le thème : «éducation artistique et développement culturel en Afrique» la 13ème édition du Festival international de théâtre et de marionnettes de Ouagadougou/Festival des Arts du Burkina (FITMO/FAB) a clos ses portes dans la capitale du Burkina Faso, le mardi 27 novembre 2012, pour s’ouvrir au Mali. C’est un bilan satisfaisant qui est fait de cette édition.
27 spectacles de théâtre, 05 de contes, 14 de marionnettes, 02 de danse contemporaine, 22 de danse et musique traditionnelle, 02 de cinéma, et une exposition hommage ; telles sont les activités que le FITMO/FAB 2012 a déroulé au grand bonheur des populations de Ouagadougou et des provinces du Burkina. Le bilan, somme toute, est satisfaisant pour les premiers responsables du festival. «Une semaine durant, nous avons accueilli à Ouagadougou et dans 7 communes de l’intérieur du pays, 200 artistes dont 55 femmes, venus de l’Afrique centrale, de l’Afrique de l’Ouest, et de l’Europe. Le FITMO/FAB ambitionne de devenir un festival d’intégration des arts, des artistes et des publics. Et cela a été une réussite avec la 13ème édition», a déclaré le Directeur artistique du FITMO/FAB, Amadou MANDE. Il faut souligner que le FITMO/FAB 2012 a accordé une large place à la jeunesse, à travers un atelier d’éveil artistique, et un partenariat scellé avec la Direction provinciale de l’Enseignement de base du Kadiogo, qui a permis d’offrir des spectacles aux élèves de 10 écoles primaires publiques et privées. Toutes choses qui amèneront M. MANDE à dire avec enthousiasme que le festival leur apporte, pour ce qui est de cette étape de l’édition 2012, beaucoup de leçons et une grande satisfaction d’avoir atteint la plupart des objectifs fixés.
Pour le Directeur administratif de l’espace culturel Gambidi, Claude GUINGANE, la 13ème édition de ce festival s’achève à Ouagadougou pour se poursuivre au Mali, au Niger et au Togo. Il a par ailleurs tenu à remercier toutes les personnes qui ont cru en ce projet, et ont donné de leur temps et énergie pour rehausser l’éclat de ce FITMO/FAB. «Nous avons la modestie de croire que nous avons réussi à cette 13ème édition. Alors que nous nous préparons à prendre la route pour le Mali, nous avons une attention particulière pour les artistes de ce grand pays qui vit une crise jamais connue. Nous espérons que le FITMO/FAB de cette année y apportera un tant soit peu, un peu de gaîté» a-t-il indiqué.
Représentant le Secrétaire général du ministère de la Culture à la clôture du festival, le Directeur des arts, du spectacle, Barthélémy AKOANDANBOU, soutient que le FITMO/FAB, est déjà entré dans l’histoire du Burkina Faso; il a rassuré les organisateurs de la volonté du ministère à toujours accompagner ce festival qui se veut désormais sous régional. Selon lui, le festival a rendu immortel son promoteur, le Pr Jean Pierre GUINGANE. Aussi a-t-il souhaité que le Mali, le Togo et le Niger, connaissent le même succès que Ouagadougou.
La cérémonie de clôture, a été l’occasion de présenter et de lancer la 03ème promotion du Centre de formation et de recherche en art vivant (CFRAV), qui a, à ce jour, produit près de 200 artistes.
C’est par la pièce théâtrale, «l’histoire d’un soldat», joué par les élèves de la deuxième promotion du CFRAV, que les rideaux sont tombés sur l’édition 2012 du FITMO/FAB à Ouagadougou.