Art et Culture
Concours de slam: 15 candidats pour la suite de l’aventure
Publié le mercredi 15 octobre 2014 | Sidwaya
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Le Service national de développement, en collaboration avec la Radiodiffusion-télévision du Burkina et l’Office national de la sécurité routière ont organisé, le samedi 11 octobre 2014 à Ouagadougou, une cérémonie consacrée aux quarts de finale de la deuxième édition de la compétition «Je slam pour la patrie»
Afin de promouvoir le civisme et le patriotisme au pays des hommes intègres, le Service national de développement (SND) et la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB) ont initié en 2013 une compétition de slam qui a été un franc succès. Cette année, après le lancement officiel, le samedi 6 septembre 2014 à Ouagadougou, les promoteurs de «je slam pour la patrie» ont organisé une cérémonie consacrée aux quarts de finale de la deuxième édition, dans le jardin de la Radiodiffusion-télévision du Burkina, le samedi 11 octobre 2014 à Ouagadougou. En rappel, pour les manches antérieurs, le thème de la compétion a porté sur le don de sang «Un geste qui sauve des vies». Ainsi, pour les quarts de finale, l’insécurité routière et le manque de patriotisme étaient le message que les différents candidats ont lancé à l’endroit du public burkinabè. Pour commencer, c’est l’artiste-musicien-slameur, Debatoro, qui a émerveillé les spectateurs avec un slam dédié à l’ensemble des acteurs du monde de la communication disparus, tels Jacques Prosper Bazié, Réné Sebgo, Sali Nadège et bien d’autres. Ensuite, tour à tour, les différents candidats se sont succédé au podium pour, non seulement démontrer aux quatre membres du jury leur maîtrise des textes mais aussi faire étalage de leur savoir-faire dans l’art oratoire ; le tout en 3 minutes chrono. Les artistes Tiness et Nourat ont également apporté leur contribution à l’évènement. Aux termes de cette manche, 15 candidats dont 12 garçons et 3 filles ont eu la caution des membres du jury pour les demi-finales puis la finale qui auront lieu lors des festivités de 11-Décembre à Dédougou.
Le jury qui a apprécié le niveau des slameurs dit avoir mis l’accent sur la présence scénique, la mise en bouche, la cohérence du texte avec le thème et bien d’autres critères. Ils ont, par ailleurs, ajouté que, par rapport aux autres manches passées, les candidats se sont beaucoup améliorés, ce qui a minimisé davantage l’écart de points entre eux, a déclaré Alcény Barry, président du jury. Pour le directeur général de l’Office national de la sécurité routière(ONASER), Ahoué Koudougou, le thème est assez éloquent «Ce sont des jeunes qui parlent à des jeunes, qui interpellent les plus âgés. Il n’y a pas meilleur moyen de transmettre le message à celui qui est concerné que celui-là même qui conçoit et qui le transmet. Je slam pour la patrie va surement contribuer à la réduction de l’incivisme routier et stimuler la fibre patriotique des uns et des autres» a estimé M. Koudougou
Me Frédéric Titinga Paceré a, pour sa part, apprécié l’ensemble des candidats car dit-il, le principe du slam est assez récent et est bien maîtrisé au Burkina Faso. Selon lui, «je slam pour la patrie» passe par ce canal du spectacle, de la déclamation et de la poésie pour défendre le droit et le devoir du citoyen vis-à-vis de son pays et cela est à saluer.
Emmanuel BICABA
bic_manu@yahoo.fr
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