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Salvador Yaméogo président du RDF:« l’alternance ne se décrète pas »
Publié le mardi 14 octobre 2014  |  Le Pays
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© aOuaga.com par A.O
Politique : des partis de la majorité et de l`opposition créent un front républicain
Jeudi 23 janvier 2014. Ouagadougou. Une quarantaine de partis politiques de la majorité présidentielle et de l`opposition ont créé un front républicain qui a été présenté aux journalistes lors d`une conférence de presse. Photo : Salvador Yaméogo de l`Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD)




Le Rassemblement des démocrates du Faso (RDF) de Salvador Yaméogo a rencontré la presse nationale le 13 octobre dernier à Ouagadougou, pour échanger sur la situation nationale. A l’occasion, certains partis membres du Front républicain sont venus le soutenir. Au cours des échanges, Salvador Yaméogo a exprimé une de ses convictions : « L’alternance viendra tôt ou tard au Burkina Faso. Elle ne se décrète pas ».

Suite à l’échec du dialogue inclusif que le président du Faso avait initié, le Rassemblement des démocrates du Faso (RDF) ne s’était pas exprimé sur le sujet. Ce parti, membre du Front républicain, a donc rencontré la presse pour donner sa lecture. Constatant avec tout le monde l’échec de ce dialogue inclusif, le RDF, par la voix de son président, juge qu’ « un dialogue à minima peut se poursuivre avec d’autres forces politiques qui proposeront des pistes ». Mais là, Maxime Kaboré (membre du Front républicain) qui était dans la salle, est intervenu lorsque l’on a demandé aux partis invités d’intervenir s’ils le souhaitent, pour trancher : « il ne faut pas se leurrer par rapport à un éventuel dialogue à minima. Les choses sont claires ; les dés sont jetés. Allez faire campagne pour le OUI ou le NON » et le « peuple va trancher ». Et Salvador Yaméogo de reprendre : «Si le dialogue a échoué, il faut que le président du Faso qui en est l’initiateur se prononce, et que chaque camp prenne ses responsabilités ».

En ce qui concerne la modification de l’article 37, Salvador Yaméogo pense que les débats sur cette question achoppent « non pas en raison de sa légalité objective, mais plutôt de sa légitimité, voire de l’opportunité pour le président du Faso de faire droit à ses prérogatives pour y recourir ». C’est pourquoi le président du RDF estime qu’il faut se résoudre à admettre qu’ «en l’absence de consensus, le recours au peuple devra servir de consensus ». Le RDF appelle donc au référendum car, soutient-il « le respect de la Constitution impose l’installation du Sénat, davantage que d’envisager la relecture de l’article 37 ne contrevient pas à la loi fondamentale ». Le RDF a réaffirmé son engagement au sein du Front républicain. Et de conclure que «l’alternance viendra tôt ou tard au Burkina Faso ; elle ne se décrète pas »

Alexandre Le Grand ROUAMBA
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