Économie
Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest: le bilan du premier semestre 2014 jugé satisfaisant
Publié le mardi 14 octobre 2014 | Sidwaya
© Sidwaya par DR
Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest: le bilan du premier semestre 2014 jugé satisfaisant |
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Le comité national de pilotage du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO-Burkina) a tenu, le 10 octobre 2014 à Bobo-Dioulasso, une session extraordinaire consacrée à l’examen du rapport d’activités du premier semestre de l’année, et à l’adoption du Plan de travail et du budget annuel (PTBA) révisé 2014. Cette session a été précédée la veille, d’une visite des réalisations financées par le Programme dans la ville de Sya, à Farako-Ba, Bama et Banfora.
Les membres du comité national de pilotage du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) ont adopté, à l’issue des échanges, le plan de travail et le budget annuel (PTBA) révisé 2014 et le rapport d’activités du premier semestre 2014. Il ressort du bilan des activités des six premiers mois de l’année, que le PPAAO a contribué à la mise au point d’un insecticide naturel à base d’extrait aqueux de plantes pour la protection intégrée de la tomate, et à l’invention d’un concasseur trieur d’amandes de mangues pour la fabrication d’aliments pour animaux à base de résidus de mangues. Le Programme a aussi soutenu l’invention du prototype d’une granuleuse pour la production de granulés/cubes de fourrages, et d’une sacro-buteuse économiquement rentable et efficace contre les adventices de l’oignon, en remplacement des herbicides. Ce sont 7 technologies dont le Programme a ainsi encouragé la création contre 6 initialement attendues pour la fin de l’année 2014. En outre, le PPAAO a mis à la disposition de 63 000 producteurs, 815 tonnes de variétés améliorées et certifiées alimentaires, et 347 tonnes de semences fourragères certifiées. Ces technologies ont permis d’étendre les superficies culturales de 26 000 hectares à plus de 131 000 hectares, contre 150 000 hectares ciblés en 2014. Aussi, ce sont 65 155 transformateurs/producteurs qui ont adopté ces technologies améliorées diffusées par le Programme, amenant le nombre total des producteurs à 98 456 contre 100 000 attendus pour fin 2014. De même, le projet a soutenu l’analyse de 15 325 tonnes de semences dans cinq laboratoires, et la certification de 13 983 tonnes d’entre elles. Les membres du comité de pilotage du Programme se sont rendus sur le terrain pour constater certaines de ces réalisations à Bobo-Dioulasso, Farako-ba, Bama et à Banfora. Cette sortie de terrain recommandée par la dernière session du comité, a été conduite par Alain Tagnan, conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, représentant le secrétaire général dudit département, président du comité de pilotage. Le coordonnateur du PPAAO, Atamana Bernard Dabiré, s’est dit satisfait de cette visite « riche d'enseignements ». Abdoulaye Sawadogo, président de l’Union nationale des producteurs semenciers du Burkina et promoteur de Nafaso, un des bénéficiaires du Programme, a apprécié la visite des membres du comité car selon lui, c’est l’une des premières fois que les nationaux visitent ses réalisations. Le PPAAO appuie ce producteur dans l’achat des semences améliorées et a contribué à la naissance de l’Association nationale des entreprises agricoles semencières du Burkina. Le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest est initié par la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), avec l’appui financier de la Banque mondiale, du Royaume d’Espagne, de l’Etat burkinabè et des bénéficiaires. Placé sous la tutelle du Ministère de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, le Programme s’exécute en deux phases de 5 ans chacune. La phase actuelle qui s’étale de 2011 à 2016 a un coût de 11,60 milliards de F CFA. Le PPAAO a pour objectif, de générer et d’accélérer l’adoption de technologies améliorées dans les domaines prioritaires des pays membres, en vue de contribuer à l’amélioration de la productivité agricole, tout en favorisant l’intégration régionale comme instrument de promotion d’une croissance accélérée, et de réduction de la pauvreté en Afrique de l’Ouest. Le Programme intervient dans deux types de filières dans chacun des pays de la CEDEAO. Il s’agit des filières de spécialisation et celles prioritaires. Au Burkina Faso, le Programme s’est spécialisé dans la tomate, la mangue et l’oignon. A travers le Centre national de spécialisation, le PPAAO a généré des technologies dans ces filières agricoles au profit des autres pays de la Communauté. Quant aux filières prioritaires retenues pour le Burkina Faso, elles concernent le maïs, le riz, le niébé, le karité, le mil, le sorgho, le bétail et viande et la volaille traditionnelle.
Adaman DRABO
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