Développement local: promouvoir l’entreprenariat rural pour lutter contre la pauvreté #aOuaga

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Développement local: promouvoir l’entreprenariat rural pour lutter contre la pauvreté

Publié le mardi 14 octobre 2014 | Sidwaya

L’Association femme, lève-toi et marche (AF/LTM) a inauguré un centre de formation de la jeune fille et femme à Dano, le samedi 27 septembre 2014. Le haut-commissaire de la province du Ioba, Amidou Soré, a présidé cette cérémonie en présence du représentant adjoint de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Rémy Courcier et de l’évêque du diocèse de Diébougou, Mgr Der Raphaël Dabiré.

Le joyau dénommé « Centre de formation Saints Michel et Raphaël » pour la jeune fille et femme de Dano, a coûté la somme de trente-neuf millions (39 000 000) de francs CFA. L’infrastructure a été inaugurée, le 27 septembre 2014. Elle comprend quatre (4) composantes, à savoir : un bâtiment administratif avec une salle de conférence, un bâtiment de trois (03) salles de classe pour l’alphabétisation et le renforcement des capacités, une unité de transformation de beurre de karité et de fabrication de savon et une section pour l’élevage, composée de porcherie et de poulailler. L’Association femme, lève-toi et marche (AF/LTM) a bénéficié du soutien financier de trois partenaires pour la réalisation de ce centre. Il s’agit de la FAO pour l’unité de transformation, Caritas-France pour l’administration et l’alphabétisation et de l’Association des Volontaires italiens pour l’élevage.
Pour le représentant adjoint de la FAO, Rémy Courcier, les Produits forestiers non ligneux (PFNL), couramment appelés « produits de cueillette ou produits sauvages » présentent un intérêt économique encore sous-évalué. C’est pourquoi la FAO avec le soutien de la Coopération suisse, appuie le gouvernement du Burkina Faso pour faire émerger le secteur des PFNL. Cela répond au souci de la FAO de mettre en évidence la contribution de ces produits à l’amélioration des revenus des populations rurales. Selon M. Courcier, l’action de la FAO vise à améliorer la place économique de la femme au sein du ménage, à travers la transformation et commercialisation des PFNL. La stratégie est d’accompagner les organisations viables à développer les activités génératrices de revenus dans un esprit d’entreprenariat rural. Il a rassuré les membres de AF/LTM que la FAO les dotera de l’équipement minimum pour leur permettre d’animer l’unité de transformation.
La présidente de l’AF/LTM, Eulalie Dabiré, a dit que le terrain de cinq (05) hectares sur lequel est bâti le Centre Saints Michel et Raphaël a été donné par la mairie de Dano. Elle a remercié tous les partenaires financiers et la mairie de Dano, sans oublier les autorités administratives et religieuses, le parrain et la marraine de cette cérémonie, respectivement Michel Kamboulé et Evelyne Somé, représentés par Me Mathieu Somé. Le représentant des parrains, Mathieu Somé, a affirmé que pour l’AF/LTM, une femme formée est une compagne active aux côtés de son mari pour l’épanouissement de la famille et pour la joie des enfants. Elle est donc capable d’apporter sa contribution au développement de ce pays. Il a donné l’assurance à l’AF/LTM de la disponibilité des parrains et autres acteurs à l’aider dans cette noble responsabilité qu’est l’éducation.
Pour le haut-commissaire du Ioba, Amidou Soré, la réalisation de ce centre de formation cadre avec la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) qui vise à atténuer l’extrème pauvreté et la faim au Burkina Faso. Amidou Soré a réitéré ses remerciements aux responsables de la FAO, de la Fondation Caristas et de l’Association des volontaires italiens. Il aussi félicité les membres de l’AF/LTM et leur présidente Eulalie Dabiré, pour la réussite de cette œuvre utile.
L’évêque du diocèse de Diébougou, Mgr Kusiélé Der Raphaël Dabiré, a procédé à la bénédiction du centre, à travers une séance de prière.

Souleymane ZOURE
AIB/Dano