Politique
Fusion entre le CNR/MS, le FFS et l’UNIR/PS : Me Sankara président du Front progressiste sankariste
Publié le lundi 13 octobre 2014 | Le Quotidien
© aOuaga.com par Séni Dabo
Sankarisme : 3 partis créent un front progressiste Samedi 11 octobre 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. Les partis sankaristes UNIR/PS (Union pour la renaissance/Parti sankariste), FFS (Front des forces socialistes) et CNR/MS (Conseil national révolutionnaire/Mouvement sankariste) ont porté sur les fonts baptismaux le Front progressiste sankariste (FPS) lors d`un congrès constitutif de 48 heures. Photo : Me Bénéwendé Sankara, président du bureau exécutif national du Front progressiste sankariste |
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Annoncé depuis un certain temps, le mariage entre le Front des forces sociales, de Norbert Michel Triendrébéogo, le Conseil national de la révolution/mouvement sankariste de Romain Conombo et l’Union pour la renaissance/parti sankariste de Bénéwendé Stanislas Sankara a finalement eu lieu le samedi 11 octobre 2014, à l’issue d’un congrès constitutif. Finalement c’est sous la dénomination du « Front progressiste sankariste » que les 3 partis d’obédience sankariste vont occuper la scène politique. Fort de 45 membres, le bureau exécutif national du Front est présidé par Bénéwendé Stanislas Sankara.
Désormais dans l’arène politique nationale, il faudra compter avec le Front progressiste sankariste. Né de la fusion du Front des forces sociales, du Conseil national de la révolution/mouvement sankariste et de l’Union pour la renaissance/parti sankariste, le Front progressiste sankariste se veut être « une réponse à l’appel collectif du peuple burkinabè qui exige l’unité des sankaristes », à en croire le président du Bureau exécutif national, Bénéwendé Stanislas Sankara. Dans son manifeste, le Front est présenté comme un parti démocratique, patriotique, révolutionnaire et socialiste qui a pour objectif de proposer une alternance alternative, à travers la conquête et l’exercice du pouvoir d’Etat. Ainsi le Front entend, dans son projet de société, occuper une place de choix dans l’histoire du Burkina, à travers l’édification d’une société de justice sociale. « Notre union entend prendre une place de choix dans l’histoire de notre pays et dans le nécessaire processus de conquête du pouvoir, de transformations, de luttes dans tous les domaines de la société pour que triomphe la logique démocratique sociale et humaine contre toute forme d’injustice et- de régression », ont professé dans le manifeste du parti, les trois leaders devenus alliés. Sur le plan politique, le Front progressiste sankariste place sa lutte dans la perspective de créer « les conditions de l’instauration d’une société démocratique, juste, pluraliste, pleinement respectueuse des droits et les libertés individuelles ».
Face à ces défis, le président du parti, Bénéwendé Stanislas Sankara a fait savoir qu’ils mesurent l’ampleur et la délicatesse des charges qui pèsent désormais sur leurs épaules. Cependant, Bénéwendé Stanislas Sankara a indiqué qu’il ne faut pas confondre l’idéal auquel le parti aspire de la réalité. « En tant que progressistes, nous devons avoir une démarche scientifique plus élaborée qui s’inspire de notre courant de pensée et qui nous permet d’être nous mêmes. C’est dans cette optique que nous pouvons élargir la base sociale de notre lutte pour avancer et vaincre avec les autres et avec le peuple entier », a souligné Bénéwendé Stanislas Sankara. Pour Bénéwendé Stanislas Sankara, les sankaristes se sont tellement livrés en spectacle, comme de chiffonniers, que certains étaient devenus frileux et méchant quand on parlait d’unité des Sankaristes. Aussi a-t-il laissé entendre que le Front arrive à point nommé.
Pour sûr, la création du Front progressiste sankariste s’apparente comme un beau cadeau pour tous les sankaristes à la veille de la commémoration de la disparition de Thomas Sankara. Le président du Front progressiste sankariste a saisi l’occasion pour se réjouir de la création de l’Union révolutionnaire du Faso et annoncée pour le 25 octobre prochain. A l’issue du congrès constitutif, les congressistes ont pris une série de motions. Ainsi, entre autres, ils ont condamné fermement l’initiative de révision de l’article 37 de la Constitution. Ils ont également pris la résolution de travailler à promouvoir et à partager les valeurs de justice, de solidarité et de progrès 1
Quelques membres du bureau exécutif national du Front progressiste sankariste
1. Président : Bénéwendé S Sankara
2. 1er Vice-président chargé de l’orientation politique et idéologique : Norbert Michel Tiendrébéogo
3. 2e Vice-président chargé l’organisation : Romain Conombo
4. Vice-président chargée du genre : Fatmata Bancé /savadogo
5. Secrétaire général national : Nestor B Bassière
6. Secrétaire général national adjoint chargé de l’administration : Edouard Nebnoma Zabré
7. Secrétaire national chargé de la formation politique et idéologique :
Amidou Lamizana
8. Secrétaire national chargé des Questions électorales : Thomas d’Aquin Bazié
9. Secrétaire national chargé des structures : Athanase Boudo
10. Secrétaire national adjoint chargé des structures : Pamoussa Songré
11. Secrétaire national aux Relations Extérieures : Désiré Traoré
12. Secrétaire national à la communication et à l’information ; Alexandre Sankara
13. Secrétaire national aux finances et à la trésorerie : Boureïma
Thiombiano
14. Secrétaire national chargé de la Promotion de femme : Victorine Ouédraogo
15. Secrétaire national chargé de la jeunesse : Samdpawendé Ouédraogo
16. Secrétaire national chargé des Elèves et des Etudiants : Me Ségui Ambroise Farama
17. Secrétaire national chargé des anciens : El Hadj Mousbila Sankara
18. Secrétaire national chargé du secteur informel : Salifou Ouédraogo
19. Secrétaire national chargé de l’environnement, du développement durable et du monde rural : Jean-Baptiste Bazié
20. Secrétaire national chargé de la solidarité, de la liberté et des droits humains: Komo Drissa
21. Secrétaire National chargé des affaires sociales et Culturelles : Adama Sawadogo
22. Secrétaire national chargé de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’emploi : Abdoulaye Ouattara
23. Secrétaire national à la Sécurité : Ousmane Ouédraogo
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