Burkina : Naissance du « Front Progressiste », une seconde coalition sankariste #aOuaga

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Burkina : Naissance du « Front Progressiste », une seconde coalition sankariste

Publié le dimanche 12 octobre 2014 | AIB

Trois partis sankaristes se sont unis samedi, en un «Front progressiste», au surlendemain d’une union similaire de trois autres partis, se réclamant également de l’héritage politique du défunt leader de la révolution burkinabè.

Le Front progressiste regroupant le Conseil National Révolutionnaire/ Mouvement Sankariste (CNR/MS), le Front des Forces Sociales (FFS) et l’ l’Union pour la Renaissance/ Parti Sankariste (UNIR/PS), est né au cours d’un congrès constitutif qui a retenu un bureau exécutif national de 45 membres.

Selon son président, Me Benewendé Stanislas Sankara, «le Front est né de la commune volonté des militants respectifs et se veut être une réponse à l’appel collectif du peuple burkinabè qui exige l’unité des sankaristes comme gage d’un changement alternatif».

A l’opposé du Front républicain, une coalition de partis politiques de la mouvance et de l’opposition, prônant un referendum qui permettrait au président Blaise Compaoré de se représenter en novembre 2015, le Front progressiste milite pour une «alternance alternative au Burkina Faso en 2015».

Le regroupement de Me Sankara qui est né au surlendemain de la création de l’Union Révolutionnaire du Faso (UREFA), constitué de trois autres partis sankaristes, ramène à la surface, l’épineux problème de l’union des partis qui clament les idéaux du défunt président Thomas Sankara.

«Nous encourageons (l’UREFA) et la félicitons dans l’espoir que nous nous retrouverons très certainement mais surtout très prochainement », a déclaré Me Benewendé Sankara pour qui, «l’alternance alternative souhaitée passe nécessairement par l’unité de tous les sankaristes».

Cette ébullition au sein des partis sankaristes intervient à quelques jours du 15 octobre 2014, date de la commémoration du 27ème anniversaire de la disparition de Thomas Sankara, qui dirigea le Burkina Faso à la tête d’un Conseil national de la révolution (1983-1987).