Politique
Une autre forme de dialogue est possible au Burkina selon le Front républicain
Publié le vendredi 10 octobre 2014 | Agence de Presse Africaine
© aOuaga.com par G.S
Echec du dialogue politique : le Front républicain garde la main toujours tendue Mercredi 8 octobre 2014. Ouagadougou. Splendid hôtel. Les premiers responsables du Front républicain ont animé une conférence de presse pour annoncer la disponibilité de ce regroupement de ce partis à négocier malgré l`échec du dialogue politique inclusif entre la majorité présidentielle et l`opposition |
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Le Front républicain (FR) regroupant des partis politiques de la majorité et de l’opposition, pense qu’une autre forme de dialogue est possible au sein des acteurs politiques du Burkina Faso, après l’échec de celui initié par le président du Faso, Blaise Compaoré, a-t-on appris auprès des dirigeants de ce regroupement.
Les dirigeant du FR ont pointé un doigt accusateur sur l'opposition affiliée au Chef de file de l'opposition politique (CFOP) d'être à l'origine de la rupture du dialogue.
Néanmoins, les leaders du Front républicain estiment que la rupture constatée et due au fait que les acteurs se rejettent la responsabilité et ne veut pas dire que le dialogue n'est plus possible.
Les deux co-présidents du FR, à savoir Me Hermann Yaméogo et Assimi Kouanda, au cours d'une conférence de presse, mercredi à Ouagadougou, ont affiché la volonté de leur structure de voir le dialogue se poursuivre sous d'autres formes.
Selon Me Herman Yaméogo, par ailleurs président de l'Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), le dialogue peut prendre plusieurs facettes, parlant d'un « consensus dans un cadre restreint ».
« Mais le consensus populaire existe aussi», a-t-il laissé entendre, ajoutant que « le consensus peut se réaliser également au niveau du parlement tout comme il peut se réaliser au niveau du peuple ».
Quant à Assimi Kouanda, par ailleurs, Secrétaire exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, au pouvoir) qui a été également co-président dans le dialogue inclusif, il trouve qu'on ne peut pas limiter le consensus aux acteurs politiques.
«Le dialogue ce n'est pas forcément entre deux personnes ou deux regroupements. Le dialogue peut concerner et concerne toute la nation», a expliqué M. Kouanda.
Selon le Front républicain, l'attitude de l'opposition politique au début du dialogue initié par Blaise Compaoré présageait déjà de l'issue du dialogue parce que
« l'opposition allait au dialogue pour réaffirmer ses positions ».
De l'avis de Me Herman Yaméogo, « une discussion qui commence sur des préalables, c'est une discussion condamnée à l'échec».
Le 23 septembre dernier, le président Compaoré a initié un dialogue politique entre la majorité et l'opposition politique pour débattre de certaines questions dont la révision de la constitution, la mise en place du Sénat et la tenue d'un référendum qui divise les deux camps.
Ce dialogue a pris fin lundi dernier, à l'issue de la quatrième étape du dialogue, sans résultat.
ALK/od/APA
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