Politique
Burkina : trois partis d’opposition annoncent la création d’une Union des Révolutionnaires pour le Faso
Publié le mercredi 8 octobre 2014 | AIB
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Ouagadougou – Trois partis politiques d’opposition, se réclamant des « défenseurs » des idéaux du défunt président Thomas Sankara, ayant dirigé le Burkina de 1983 à 1987 avant d’être assassiné, ont annoncé mercredi, leur regroupement au sein de l’Union des Révolutionnaires pour le Faso (UREFA).
Il s’agit de l’Alliance des Démocrates Révolutionnaires (ADR), la Convergence de l’Espoir (L’ESPOIR) et l’Union pour la Renaissance Démocratique, Mouvement Sankariste (URD/MS), tous des partis politique d’opposition qui estiment que leurs principes de base sont « inspirés » du Président Thomas Sankara ayant incarné et dirigé la révolution burkinabè du 4 août 1983.
Selon Alphonse Ouédraogo de l’ADR, cette union sera effective le 25 octobre prochain et évoluera « très vite vers une identité unique comme la main et les doigts, tous nécessaires pour prendre à bras le corps, l’avenir de notre pays et de notre peuple ».
« Cette union a pour objectif à l’avenir la fusion des différents partis sankaristes la composant avec leur disparition en tant qu’entité propre » a soutenu Gustave Ilboudo de l’URD/MS.
Pour Jean Hubert Bazié, l’idée d’union est partie sur la base de 6 partis Sankaristes mais force a été pour eux de constater que les trois autres aient annoncé une autre union sans les en avoir avisés.
Le samedi 30 août 2014, trois autres partis sankaristes -le Conseil National Révolutionnaire/Mouvement Sankariste (CNR/MS), Front des Forces Sociales (FFS) et Union pour la Renaissance /Parti Sankariste (UNIR/PS)- ont annoncé la tenue d’un Congrès Constitutif le 11 Octobre 2014 à Ouagadougou pour la mise en place d’une union des partis sankaristes.
Selon Jean Hubert Bazié, leur Union reste ouverte à tous ceux qui partagent la même vision qu’eux.
Depuis la mort du Président Sankara, après le coup d’Etat de 1987, plusieurs partis politiques se réclamant des défendeurs de ses idéaux ont vu le jour, sans pour autant pouvoir se réunir afin de constituer une force politique d’opposition solide.
Pour Gustave Ilboudo, la difficulté de l’unité des Sankaristes, réside au fait qu’il y a des infiltrés parmi les révolutionnaires qui empêchent l’union. Un problème qui va se résoudre avec la montée d’une jeunesse éclairée et intellectuelle, espère-t-il.
Wis/ndt
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