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Education : la Coalition contre la vie chère lance une campagne pour une école plus accessible
Publié le mercredi 8 octobre 2014  |  aOuaga.com
Education
© aOuaga.com par G.S
Education : une campagne pour une école plus accessible lancée
La coordination nationale de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l`impunité et pour les libertés (CCVC) a animé une conférence de presse pour annoncer le lancement d`une campagne pour une école démocratique et populaire accessible aux enfants du peuple




La coordination nationale de la Coalition nationale contre la vie chère, la corruption, la fraude, l'impunité et pour les libertés (CCVC) a animé une conférence de presse le mercredi 8 octobre 2014 à Ouagadougou. Elle a porté sur une campagne pour une école démocratique et populaire accessible aux enfants du peuple que la CCVC compte mener tout le mois d'octobre sur le territoire national.


Dans la déclaration liminaire, le premier vice-président de la coordination nationale de la Coalition nationale contre la vie chère, la corruption, la fraude, l'impunité et pour les libertés (CCVC), Chrysogone Zougmoré, a souligné que la campagne sera menée en vue notamment de dénoncer la démission des autorités de la gestion de l'école burkinabè, d'interpeller les mêmes autorités pour qu'elles se penchent diligemment sur les problèmes de l'éducation, d'appeler les populations à s'organiser et à se battre pour une école accessible aux enfants du peuple et un changement en leur faveur. Foi de M. Zougmoré, si la CCVC en est réduite aujourd'hui à lancer une telle campagne, c'est au regard de la situation catastrophique de l'éducation burkinabè. Pour illustrer son propos, il a pris l'exemple de réformes comme la refondation de l'université de Ouagadougou, l'introduction du système LMD (licence, master, doctorat) dans la même université, le continuum avec le rattachement du premier cycle du secondaire (6e à la 3e) à l'enseignement primaire. Pour lui, toutes ces réformes comme des plans et programmes comme celui décennal de développement de l'éducation de base (PDDEB) exécuté entre 2001 et 2010 ont "conduit le secteur de l'éducation à la ruine". Le premier vice-président de la CCVC a aussi évoqué le renchérissement du coût de l'école et de l'éducation à tous les échelons de l'enseignement avec l'augmentation vertigineuse des frais de scolarité, la dégradation des conditions de vie et de travail des acteurs de l'éducation, etc. Par cette campagne en cette rentrée scolaire et académique 2014-2015, la coalition entend tirer la sonnette d'alarme sur la question de l'éducation, appeler à une prise de conscience générale de la situation dans laquelle se trouve cette question et la prise de décisions, de solutions idoines par les autorités.
Dans la partie questions-réponses, Chrysogone Zougmoré a détaillé les activités et les actions qui seront menées pendant cette campagne. Ainsi, il est prévu une déclaration de lancement de la campagne sous forme de d'interpellation de l'opinion, l'adresse d'une plateforme en 16 points sur la question spécifique et unique de l'éducation au Premier ministre. Il est également prévu 3 conférences publiques sous forme de panels. La première aura lieu le 11 octobre à l'université de Ouagadougou sur le thème "La réforme du système éducatif : contenu, conséquences et perspectives", la deuxième le 18 octobre sur "Privatisation de l'école burkinabè et les préoccupations majeures des populations et des acteurs de l'éducation". Le troisième panel, une conférence-forum, est prévue pour le 25 octobre à la Maison du peuple sur le thème "Quels changements pour une école démocratique et populaire pour les enfants du peuple ?". La campagne donnera également lieu à une journée nationale d'action en faveur de l'éducation au Burkina Faso. Elle sera marquée à Ouagadougou par une marche-meeting.


Séni DABO
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