Société
Rentrée académique de l’ISTIC: la TNT comme premier cours magistral
Publié le mercredi 8 octobre 2014 | Sidwaya
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L’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) a effectué sa rentrée académique, le mardi 7 octobre 2014, dans l’enceinte dudit établissement. Cette rentrée qui marque les 40 ans de l’institut a servi de cadre à une conférence publique sur la Télévision numérique terrestre (TNT).
La rentrée académique 2014-2015 de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) coïncide avec les 40 ans de l’institut. Et pour donner un cachet particulier à cette rentrée, une cérémonie officielle a été consacrée à cette manifestation. Ainsi, dans l’après-midi du mardi 7 octobre 2014, enseignants, étudiants de l’ISTIC et personnel du département de la Communication avec à sa tête, le ministre Alain Edouard Traoré, porte-parole du gouvernement ont effectué solennellement la rentrée académique. Cette année, ils seront environ 200 étudiants (anciens comme nouveaux) à bénéficier des enseignements en journalisme. Occasion pour le délégué des étudiants, Samuel Kola, de remercier les autorités pour l’érection de l’école en Etablissement public de l’Etat (EPE). Ce changement, dira le représentant du corps professoral, Aoussègué Abem, s’est traduit au plan infrastructurel et académique par la relecture des curricula et l’obtention d’une autonomie de gestion et d’un site de service de communication. Selon lui, la création de meilleures conditions de travail contribue à éradiquer d’éventuelles frustrations. Pour la Directrice générale (DG) de l’ISTIC, Aïcha Tamboura, en organisant la présente cérémonie, elle a voulu donner une visibilité aux nouveaux statuts de l’institut et montrer sa détermination à apporter une nouvelle dynamique à la marche de l’école. « L’ISTIC doit tendre vers l’excellence en vue d’un meilleur positionnement aux plans national, régional et international. D’où la réorientation en cours de ses programmes de formation pour tenir compte des besoins du monde du travail et de la modalité des agents dans l’espace UEMOA », a-t-elle déclaré. Embouchant la même trompette, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement et patron de la cérémonie, Alain Edouard Traoré a rappelé que c’est pour répondre à cette vision que le gouvernement a inscrit en 2012, le développement de l’ISTIC et sa transformation en école sous-régionale de référence comme projet prioritaire de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). «Cette rentrée est avec le nouveau statut, l’occasion de fixer le cap pour relever les défis : défis du numérique, de la mondialisation, de la gouvernance, mais aussi et surtout du professionnalisme, de l’éthique et de la responsabilité. Réussir demain, c’est prendre la pleine mesure de ce qui se joue aujourd’hui pour y apporter les bonnes réponses», a-t-il insisté. Il a rendu un hommage au corps enseignant pour son dévouement au service de l’institut. Tous les directeurs qui ont dirigé l’établissement depuis sa création se sont vus décerner une attestation de reconnaissance.
La TNT, une évolution technique
Avant la cérémonie officielle de la rentrée académique, le public a eu droit à une conférence publique sur la Télévision numérique terrestre (TNT) animée par la DG de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT), Kadidia Sawadogo. Dans sa communication, elle a défini cette nouvelle technologie comme étant une évolution technique en matière de télédiffusion qui est fondée sur la diffusion des signaux de télé numérique par un réseau de réémetteurs hertziens terrestres. Les signaux de télévisions analogiques, a-t-elle dit, seront complètement remplacés par des signaux numériques. «C’est donc une opération complexe qui va nécessiter un cadre institutionnel adéquat en ce sens que cela exige un engagement politique de haut niveau, mais aussi et surtout l’adhésion de tous les acteurs à savoir le gouvernement, les régulateurs, les diffuseurs, le public et les importateurs de récepteurs numériques. L’opération exige également un cadre législatif et règlementaire adapté en ce sens qu’elle nécessite de modifier les lois et textes en vigueur pour les adapter au nouveau contexte du numérique », a-t-elle précisé. Cette opération, a-t-elle dit, va coûter la somme de 46 milliards de F CFA à l’Etat. Pour elle, avec le développement rapide des TIC, surtout pour les applications de machines à machines telles que la télésurveillance, l’Internet mobile, la télévision mobile personnelle et autres, cela accroît fortement la demande en fréquence. C’est ainsi qu’il s’est donc avéré nécessaire, a-t-elle poursuivi, de faire passer les radios et les télévisions en numérique et de libérer ainsi les fréquences pour les applications dans le domaine des TIC. «Au regard de ce constat, en juin 2006, l’Union internationale des télécommunications a adopté une recommandation qui demande à toutes les télévisions de passer de l’analogique au numérique au plus tard en juin 2015», a-t-elle expliqué. Quant aux perturbations que ce changement pourrait engendrer comme l’a exposé le public, Kadidia Sawadogo a apporté des éléments de réponse.
Paténéma Oumar
OUEDRAOGO
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