Rentrée académique 2014-2015 : IAMOIS et IAMOISES au rendez-vous #aOuaga

News

Société

Article

Société

Rentrée académique 2014-2015 : IAMOIS et IAMOISES au rendez-vous

Publié le mercredi 8 octobre 2014 | L`Observateur Paalga

L’Institut africain de management (IAM) Ouaga a effectué de manière solennelle sa rentrée académique 2014-2015 le mardi 7 octobre 2014. Tenue soigneuse, cravate bien nouée, les étudiants ont été accueillis comme il se doit dans cette école qui se veut formatrice des manageurs de demain.

Il était 8h 15 lorsque nous sommes arrivés à l’Institut africain de management (IAM) à Ouaga 2000. Le parking était aussi rempli de véhicules. Les étudiants se bousculaient pour franchir le seuil de la porte ; mais il fallait déjà respecter les consignes d’usage. Ils devront d’ailleurs s’habituer à cette nouvelle formalité, c’est-à-dire passer par la case d’identification par l’empreinte digitale.

En effet, dans cette grande école, avant d’accéder aux salles de cours et aux bureaux, étudiants, professeurs et personnel signalent leur heure d’arrivée et de départ à l’aide du Finger Print, ces petits terminaux magnétiques installés à la porte et devant les salles.

La formalité accomplie, nous voilà dans la cour. C’est un parterre d’étudiants bien vêtus, chemise blanche, pantalon et cravate verts, qui sont installés dans la cour. Ils attendent patiemment, mais un peu inquiets (pour les nouveaux bacheliers), le début de leur cérémonie de rentrée officielle. Mais ils seront vite rassurés par le PCA de l’Institut, Ahmed Diallo.

Celui-ci, tout en les remerciant d’avoir fait confiance à cette High-School, dira d’entrée que l’IAM n’est pas un passe-droit. «Nous n’avons pas le droit de ne pas être à la hauteur. Le savoir que vous allez recevoir, c’est ce qui se fait de mieux en termes d’enseignement supérieur au Burkina. Nous avons beaucoup de contraintes, car nous exigeons la qualité. Et nous devons mériter la confiance des 14 nationalités d’étudiants qui sont chez nous», a affirmé M. Diallo.

Il a rappelé que l’Institut a été créé en 2007 et compte une vingtaine de filières. «En 7 ans, le sillon a été tracé grâce à la participation active des professeurs d’ici et d’ailleurs. Notre souci, c’est de vous offrir un cadre convivial. C’est la raison pour laquelle nous sommes en train de bâtir un complexe du côté de la ZAD pour plus de confort et de commodité. Mais en attendant, nous sommes ouverts à tous. Le numéro de l’ensemble du personnel est accessible à tous les niveaux et il n’y a de secrétariat dans aucun bureau. C’est dire qu’il n’y a de blocage nulle part», a dit le PCA.

Son DG, Alioune Benga, dira aux «bleus» que l’IAM a un style de management particulier qui insuffle le savoir-faire et le savoir-être à ses étudiants ; ce qui le différencie des autres écoles supérieures. Aux pensionnaires il a demandé d’être exigeants avec le corps professoral , car celui-ci le sera avec eux. «L’école ne peut pas tout vous donner, donc vous devez faire preuve de recherche.

Et notre règlement intérieur met un point d’honneur sur le respect de la tenue de l’école, l’acceptation des caméras de surveillance dans les salles de classe et la propreté à tous les niveaux». M Benga n’a pas manqué d’insister sur le comportement et l’attitude. «L’attitude et l’aptitude sont les clés pour s’élever en altitude», a-t-il déclaré.

Pour leur sécurité, les étudiants de l’institut sont couverts par une assurance civile pour les dommages corporels ou matériels subis en cas d’accident à l’école ou sur un trajet. Mieux, cette couverture offerte par Raynal Assurances prend également en charge les dommages causés aux tiers.

La cérémonie de rentrée officielle est une tradition à l’IAM. Elle a le mérite de donner un cachet solennel au premier jour de classe. Et cette année, elle était placée sous le signe de l’ouverture et de la complémentarité. Ce sont quelque 400 étudiants, nouveaux comme anciens, qui ont été accueillis.

Tous affichaient leur fierté d’être IAMois. Les perspectives de l’école sont l’augmentation de l’effectif, l’élargissement des filières et de l’ouverture à d’autres universités, notamment asiatiques, après celles américaines, canadiennes…

Kader Traoré