Économie
Gestion du budget de la Santé : 65 % de taux d’exécution
Publié le mardi 7 octobre 2014 | Sidwaya
© Autre presse par DR
Amédée Prosper Djiguemdé,le Secrétaire général du ministère en charge de la Santé. |
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Réunis à Dori, dans le Sahel, du 2 au 3 octobre lors de leur 2e rencontre annuelle, les gestionnaires et cadres financiers du ministère de la Santé ont réfléchi à la bonne exécution du budget de ce département, estimé à 178 milliards de FCFA en 2014.
Les gestionnaires et directeurs de l’administration et des finances des Etablissements publics de l’Etat (EPE) du département de la Santé sont préoccupés par la bonne gestion des deniers dont ils ont la charge, notamment l’exécution à mi-parcours du budget 2014. Ils ont ainsi pu déterminer et analyser les difficultés rencontrées dans l’exécution de ce budget estimé à 178 milliards de FCFA. Pour le secrétaire général du ministère de la Santé, Amédée Prosper Djiguimdé, la présente rencontre constitue une tribune pour discuter des grandes questions relatives à la gestion des finances publiques et des préoccupations des agents du département de la santé. «Je vous exhorte à faire sans complaisance un diagnostic des entraves à l’exécution des crédits et à y trouver des solutions adéquates de concert avec l’ensemble des acteurs du circuit de la dépense», a-t-il affirmé, à l’adresse des participants.
90 % de taux d’exécution en ligne de mire
Avec une allocation avoisinant 15% du total du budget de l’Etat, soit plus de 178 milliards F CFA et à la date du 30 septembre, le département de la Santé enregistre un taux d’exécution de 65 %. «Ce taux comparé à celui de l’année 2013, à la même période, peut être jugé satisfaisant, même si des efforts restent encore à faire pour atteindre le taux de 90% au 31 décembre 2014». M. Djiguimdé a, en outre, annoncé que son département a participé à l’effort de réajustement d’un montant de 15 milliards FCFA à la demande du gouvernement.
Dans un tel contexte de rareté des ressources, il a interpellé les gestionnaires à plus de professionnalisme et de rigueur dans la gestion des ressources financières et matérielles mises à la disposition des structures.
Quant au Directeur de l’administration et des finances (DAF), Prosper Tapsoba, il a fait savoir que depuis pratiquement quatre ans, des concertations périodiques sont initiées avec tous les acteurs du circuit de la dépense que sont les gestionnaires délégués des structures déconcentrées et les DAF des EPE afin de les mettre au même niveau de compréhension. Il a également précisé que près de la moitié du budget du ministère est gérée sous forme de crédits délégués par les structures déconcentrées.
Habibata WARA
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