Ouagadougou, l’Union pour le changement (UPC) se place comme la deuxième fore politique au Burkina Faso avec ses 19 sièges de députés selon les résultats provisoires des élections législatives du 2 décembre dernier.
En engrangeant 19 sièges à l’Assemblée nationale, l’Union pour le progrès et le
changement (UPC) de Zéphirin Diabré se présente comme la deuxième force politique du Burkina après le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) qui comptabilise 70 députés.
L’UPC a ainsi réalisé une bonne percée et son fondateur s’en est félicité tout en indiquant qu’il allait saisir la justice pour faire annuler les votes de la capitale où il a obtenu 2 sièges contre 4 pour le parti au pouvoir.
Ancien responsable du géant nucléaire français Areva pour l’Afrique et ancien ministre des Finances de Blaise Compaoré, le chef de l’UPC, deviendra le nouveau chef de file l’opposition si les résultats restent tel.
A peine 2 ans après sa création et participant aux élections législatives pour la première fois, l’UPC est parvenue à s’imposer comme le premier parti d’opposition succédant à Union pour la renaissance (UNIR/PS) de Me Bénéwendé S. Sankara.
L’UNIR/PS, avec 3 députés, n’a pu faire mieux qu’en mai 2007 où elle était sortie 4 députés.
L’UPC est talonnée par l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) qui dispose de 18 sièges.
L’ADF/RDA dirigé par Me Gilbert Noël Ouédraogo n’est ni de la mouvance, ni de l’opposition. Selon ses responsables, le parti garde son indépendance tout en soutenant le programme du président Blaise Compaoré.
Les autres formations de l’opposition (UNIR/PS, PDS/Mètba, ODT, RDS, Le Faso Autrement) se partagent 9 sièges.